Changements sur "Formulation d’observations FPI Toulouse Occitanie / Paléficat"
Titre (Français)
- +Formulation d’observations FPI Toulouse Occitanie / Paléficat
Corps du texte (Français)
- +Madame, Monsieur,
- +J’ai l’honneur de vous adresser, au nom de la Fédération des Promoteurs Immobiliers Toulouse Occitanie, les observations qu’appellent le dossier de création du projet de ZAC « Paléficat – Rives de l’Hers », et sur la base desquelles un travail d’approfondissement pourrait être entrepris.
- +La ZAC « Paléficat – Rives de l’Hers », d’une superficie de 121 hectares, se situe à cinq kilomètres du centre-ville de la commune de Toulouse. Desservie par le chemin de Virebent et le boulevard Florence Arthaud sur lesquels sont implantés des transports en commun en sites propres, elle est connectée avec la ligne B du métro, ainsi que la future ligne C.
- +Le dossier de création de la ZAC précise qu’il est projeté la construction d’un « écoquartier », visant la construction de 4.000 logements, la réalisation d’équipements publics (groupes scolaires, gymnase, etc) ainsi que la préservation de 47,5 hectares d’espaces agricoles et naturels protégés.
- +Le dossier de création de la ZAC laisse néanmoins apparaître un objectif de 33 logements/ha, une telle densité n’apparaissant pas compatible, ni conforme aux objectifs de densité fixés par le document d’orientation et d’objectifs du SCoT Grande Agglomération Toulousaine [à savoir 70 logements hectare] et du PLUi-H dont l’approbation est annoncée fin 2025 [à savoir entre 60 et 300 logements/ha].
- +Face aux faibles enjeux écologiques identifiés sur le périmètre de la ZAC, minimiser le potentiel d’un tel foncier – d’autant plus stratégique qu’il est maîtrisé quasi entièrement par la commune de Toulouse et ses établissements publics – interroge fortement.
- +D’autant plus lorsque le besoin en logements est estimé à 72.000 logements d’ici 2035 sur la métropole Toulousaine (dont 4.750 logements par an sur le seul territoire de la commune de Toulouse ), et que les objectifs quantifiés de réduction de la consommation d’espaces et de réduction de l’artificialisation supposent de privilégier l’urbanisation des terrains situés au coeur de la Métropole Toulousaine, desservis en transports en commun, en travaillant à une densité des constructions acceptables pour les populations permettant d’atteindre l’objectif légal du « Zéro Artificialisation Nette » en 2050.
- +Cette analyse semble partagée par la MRAe et la chambre d’agriculture dans leurs avis respectifs émis sur ce dossier (cf. annexes).
- +Compte tenu de ces éléments, il apparaît indispensable de retravailler à l’équilibre de répartition entre les espaces dédiés aux constructions (logements, activités, équipements publics) et ceux de préservation de la biodiversité, afin qu’un tel projet d’envergure soit cohérent avec les équilibres fonciers et les ambitions métropolitaines telles qu’affichées dans le SCoT et la version arrêtée du PLUi-H. Sans cette réflexion, le coût des aménagements et aménités projetés rapporté à un nombre restreint de logements pourrait freiner la mise en oeuvre de la ZAC, et peser fortement sur le coût de l’habitat et des commerces.
- +Nous nous tenons à votre entière disposition pour toute précision complémentaire et vous prions de croire, Madame, Monsieur, en l’assurance de notre considération respectueuse.
- +Pour le Bureau,
- +Laetitia VIDAL Présidente FPI Toulouse Occitanie
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