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Collectif Le Bocage Autrement - sur le projet urbain Paleficat - Rives de l'Hers

Avatar: Ashleuf Ashleuf

Dans l’esprit de la loi Climat et Résilience, il est communément admis que la priorité devient de "reconstruire la ville sur la ville” : revitalisation des centres de quartier, requalification des friches, nouveaux modes d’habiter et de travailler plus inclusifs, construction sur les zones déjà artificialisées. A rebours de cet esprit, le projet urbain prévu pour le secteur de Paleficat constituerait l’une des dernières extensions de la ville à voir une artificialisation massive sur les 121 ha du périmètre du projet, qui sont aujourd’hui en large majorité des espaces naturels et agricoles ; sur ce périmètre, seulement 18 ha (soit à peine 15%) seraient réservés au futur parc du Ru. Compte tenu de l’évolution climatique, le quartier doit jouer un rôle vital à la transition entre les espaces naturels protégés (Grand Parc de l’Hers) et la cité : préservation des sols de l’artificialisation, maintien et extension de la couverture arborée pour créer des puits de fraîcheur, développement de zones agricoles où des pratiques écologiques doivent permettre d’amener des produits bio en circuit court vers des marchés, des AMAP ou des collectivités (cantines des écoles, collèges, etc). Par ailleurs, le modèle d’urbanisme de la métropole, pour éprouvé qu’il soit, ne doit plus se faire au détriment des territoires périphériques. Il commence à atteindre ses limites à Toulouse, et l’argument de l’attractivité d’un territoire doit maintenant être pensé à l’échelle de la région, pour éviter qu’à terme, l’Occitanie présente une métropole en voie d’embolisation entourée de désert ruraux sous-équipés en aménités urbaines. Accueillir de nouveaux habitants n’est donc absolument pas une raison recevable pour justifier la destruction d’espaces naturels qui sont eux indispensables à la vie dans la métropole. La position du collectif Le Bocage Autrement est donc d’aménager la totalité du périmètre du projet en un espace naturel récréatif et agricole, en prolongement du Grand Parc de l’Hers, et en prévoyant uniquement les logements nécessaires pour les personnes travaillant dans cet espace. A cet égard, le document de position publié en février 2024 par le Collectif est la référence (Paléficat - Rives de l’Hers : Un axe pionnier pour un grand parc urbain naturel, en pj)

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