Changements sur "Luttons contre les moustiques !"

Idée originale publiée par citoyen :

A l'instar d'autres communes de la métropole, il serait utile d'envisager une participation de la mairie au coûts de nichoirs à martinets et chauve-souris (une commande massive par la mairie permettant aussi de faire baisser les prix à l'unité) pour une lutte collective contre le moustique tigre. Ces nichoirs seraient distribués aux particuliers qui les placeraient à leur domicile.
Il pourrait être envisagé également, sur le même principe, une participation à des pièges à larves ou à adultes de moustiques tigres.

Modalités de réalisation :

Concernant les chauves souris, elles sont utiles contre les moustiques (notamment du genre Culex). Contre les moustiques tigres (du genre Aedes) qui piquent notamment la journée, les chauves-souris - qui ont une activité crépusculaire voire nocturne - ne peuvent pas déployer toute leur efficacité. Pour des questions de biodiversité, il est très utile de favoriser l’installation de chauves souris sur le territoire mais dans le cadre de la lutte contre la présence du moustique tigre, d’autres solutions sont à privilégier en priorité. Les martinets font partie de l’avifaune diurne prédatrice d’insectes volants. Toutefois, les couloirs aériens sont trop élevés pour les moustiques tigres et l’installation de nichoirs est exclu car pour que les nichoirs puissent être colonisés, ils devront être installés à proximité d’une colonie existante ou faire l’objet d’une campagne de repasse (bande son reprenant le cri des martinets).

Les nichoirs à hirondelles peuvent être plus intéressants car la hauteur de vol des hirondelles en font des prédateurs naturels d’insectes volants, comme le moustique tigre. En termes de colonisation, les mêmes difficultés s’imposent que pour les martinets. La mise en œuvre de pièges pondoirs semble être l’idée la plus appropriée, attention toutefois car cette mesure doit être adoptée en Conseil Municipal pour être mise en œuvre et, si c’est le cas, elle viendrait à être généralisée pour l’ensemble du territoire toulousain, nécessitant ainsi un budget important.