Réaménagement du pont Saint-Pierre
Donnez votre avis sur la piétonnisation du Pont Saint-Pierre - Edition 2023
Bilan et arbitrage sur le devenir du Pont Saint-Pierre
01/10/2023 - 30/11/2023
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- +["Habitant à l'angle avenue Paul Séjourné - rue des Amidonniers, il m'est difficile de me prononcer en faveur de la piétonnisation totale du pont Saint-Pierre sans prendre en compte la cohérence globale du plan de circulation dans le secteur.\n\nEn effet, le report des 6.000 véhicules par jour du pont Saint-Pierre se fera en grande partie sur le pont des Catalans, déjà saturé avec plus de 30.000 véhicules par jour. Alors qu'on nous annonce une étude sur le Boulevard Paul Séjourné/ pont des Catalans notamment pour l'insertion du REV13 et le passage de la ligne 14 en Linéo, ce report ne va absolument pas dans le sens d'un apaisement de la circulation et du développement de réseaux sécurisés pour les mobilités douces sur cet axe.\n\nQuelles contreparties pour les habitants à proximité des \"axes structurants\", qui semblent être les grands perdants dans ce projet ? Partout, on annonce une réduction des flux, un abaissement de la vitesse à 30 km/h (sauf sur les grands axes où la limite de 50 km/h qui n'est jamais respectée perdurera, le tout sans aucun contrôle), et on ferme un pont qui n'aura pas comme conséquence une disparition de la voiture en centre-ville mais simplement un report sur des axes qui souffrent déjà d'un encombrement important. Les boulevards/grandes avenues n'ont pas vocation à devenir un \"périphérique\" bis incontrôlable en hypercentre, au bénéfice d'un affichage pseudo-environnemental. \n\nJe pense aussi aux riverains du quartier Saint-Pierre, aux commerçants, à ceux qui ont une place de parking dans le secteur et qui seront forcés de faire de longs détours, dans des rues étroites où la cohabitation piétons-vélos-voitures est déjà compliquée. En voulant \"apaiser\" le secteur, on ne fait que déplacer le problème, rallonger des trajets et donc de la pollution, du bruit, des conflits d'usage...\n\nDes solutions existent pour apaiser la circulation et interdire le trafic de transit: des bornes pour riverains de part et d'autre du pont par exemple, limitation de la vitesse à 20 km/h (style vélorue) ou à 30 km/h avec mise en place de radars et de contrôles fréquents pour s'assurer que la limite est respectée et n'est pas seulement de l'affichage. La vidéo-verbalisation automatique des deux-roues non autorisés à circuler sur les pistes cyclables est aussi une piste. \n\nPlutôt que de proposer des concertations isolées, il est urgent de mener une étude globale, qui prend en compte tous les projets d'apaisement de circulation dans le centre-ville. \n\nDans l'attente, une simple poursuite de l'expérimentation sur la période estivale me semble suffisante. On apprécie davantage un tel espace lorsque cette installation est événementielle. \nQui s'installera sur des transats sur le pont en plein hiver, alors même qu'avec la configuration actuelle en \"sous-bassement\", on ne voit même pas la Garonne ? Par ailleurs, concernant la période estivale, il faut tirer parti des conclusions de l'expérimentation de l'année dernière et créer des zones d'ombre pour rendre l'expérience agréable: personne n'a envie de s'installer sous un soleil de plomb lorsque la température du goudron dépasse les 50°C l'après-midi en été. N'y-a-t 'il pas des projets de végétalisation d'espaces prioritaires pour la qualité de vie des toulousains?\n\nOn ne peut pas décider de fermer totalement un pont à la voiture, d'en faire subir les conséquences aux riverains, sans tenir compte des autres projets tels que les modifications attendues allées de Brienne, parvis de l'école d'économie, avenue Paul Séjourné... \n\nMerci pour votre lecture!"]
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04/05/2023 14:23