Afin mettre en valeur cette rue qui permet de rejoindre Marengo (métro ligne A) et l’avenue de la Gloire et au vu de sa configuration très étroite, il serait nécessaire de requalifier cette rue en liaison douce en faisant la part belle aux modes doux de circulation (piéton, cycles, deux roues, etc….)
Cette expérimentation pourrait être poursuivit dans les rues Saint Paul et Denis Papin qui ont sensiblement la même configuration (étroite et qui longe la voie de chemin de fer)
- Peinture « anti chaleur » :
A l’instar de ce qui est expérimenté dans la ville de Paris ou de Lyon, les grandes collectivités se sont saisies de la problématique des îlots de chaleur urbains.
En effet, pour lutter contre la chaleur de plus en plus présente dans nos grandes villes du fait du réchauffement climatique, plusieurs sociétés commercialisent une peinture blanche réputée « anti chaleur ».
Celle-ci permettrait » de réduire les températures de surface d’au moins 10°C en période de forte chaleur et de participer ainsi à la réduction des îlots de chaleur urbains.
Cette peinture est applicable sur les trottoirs, parkings et ce quel que soit le revêtement et sans aucune application d’un produit « d’accroche » au préalable. Le coût de cette peinture au m² est inférieur à 20€.
Enfin, il serait aussi intéressant de, avec cette peinture, de mettre en place des sortes de « trompe l’œil » avec les différences de revêtement (bitume/peinture) afin de permettre une réduction de la vitesse de passage des véhicules motorisés dans cette rue (très) passante.
- mise en place d’une clôture végétale anti-bruit le long de la voie ferrée
Les écrans végétaux permettent d’abaisser de 5 dB le bruit ambiant. Pas la panacée mais ce n’est pas négligeable. Sur un mur classique, le son rebondit et repart vers l’extérieur. Le mur végétalisé aura un effet absorbant et étouffera légèrement le son. Il réduit l’écho et peut apporter une ambiance sonore plus zen.
Un panneau végétal aura des hauteurs variables : de 2 m, le minimum pour limiter la propagation verticale des ondes sonores, à 4 m. Plus le mur sera proche de la source du bruit, moins il devra être haut. Il doit être le plus long possible. Il dispose d’une armature en saule tressé ou en acier galvanisé, dans laquelle il faut intégrer une petite épaisseur de laine minérale ou de laine de bois en leur cœur. Dans une natte tissée, on place le substrat (terre, sphaigne, feutre) et un système d’arrosage au goutte à goutte et automatisé. Au pied de ces panneaux, on met des plantes grimpantes, minimum 25 au m², adaptées à l’exposition au soleil, qui vont remplir l’écran au fur et à mesure de leur croissance.
Pour que le panneau soit pleinement efficace, il faut attendre qu’il soit touffu et totalement envahi par les plantes. Pensez à placer les végétaux en quinconce pour une meilleure performance. Le mur végétal peut durer longtemps car la sphaigne, au pH constant et acide, fait barrage aux nuisibles et favorise le développement des plantes. Et les insectes pollinisateurs peuvent y trouver un nouveau terrain de jeu.
Enfin, des petits encarts vides à hauteur d’enfants pourraient leur permettre d’admirer les trains, chose très fréquente dans ces rues parallèles aux voies de chemin de fer.
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