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L'autoroute A64, un obstacle aux déplacements doux
L'autoroute A64, qui relie Toulouse à Bayonne, est une coupure urbaine majeure au niveau de Toulouse. Elle rend difficile les déplacements à pied, à vélo ou en transports en commun.
Les deux échangeurs principaux de l'A64 à Toulouse, le Chapitre et Candie, ont été construits dans les années 1970, à une époque où la voiture était reine. Ces échangeurs n'ont jamais été conçus pour les modes doux, et ils ne sont pas adaptés à l'évolution des modes de transport.
En 2020, la traversée des piétons et des cyclistes a été interdite à l'échangeur du Chapitre, pour des raisons de sécurité. Cette décision a été critiquée par les associations de cyclistes, qui dénoncent une discrimination envers les modes doux.
En 2022, l'interdiction a été étendue à l'échangeur de Candie, pour des raisons de fluidité du trafic. Cette décision a été également critiquée, car elle rend encore plus difficile les déplacements à pied et à vélo de part et d’autre de l’autoroute.
Les deux seuls passages ouverts aux modes doux sont à Gironis et à Portet-sur-Garonne, à 4,25 km l'un de l'autre. Cette distance est importante (de l'ordre d'une coupure équivalente à un aéroport). Elle rend les déplacements à pied et à vélo très peu praticable dans cette zone alors qu'ils sont facile en voiture.
Le passage à Gironis est dangereux pour les cyclistes, qui doivent traverser un tunnel avec deux virages dangereux.
Le passage à Portet-sur-Garonne sur le territoire de Muretain Agglo sera amélioré. C’est une bonne chose, mais ce n’est pas suffisant.
La situation est encore plus paradoxale depuis la création du Téléo, qui permet de se rendre de l'Oncopole à Rangueil en téléphérique. La capacité d’attractivité de ce transport et trop limité. L'Oncopole est un pôle d'activité majeur de Toulouse. Il est pourtant très difficile de s'y rendre à pied ou à vélo, car il faut traverser l'autoroute.
La situation est encore plus paradoxale depuis la création du Téléo, qui permet de se rendre de l'Oncopole à Rangueil en téléphérique. La capacité d’attractivité de ce transport et trop limité. L'Oncopole est un pôle d'activité majeur de Toulouse. Il est pourtant très difficile de s'y rendre à pied ou à vélo, car il faut traverser l'autoroute.
Les déplacements actifs doivent être encouragés. Ils sont plus écologiques, plus économiques et plus bénéfiques pour la santé.
Le franchissement de l'A64 par les modes doux est une condition essentielle pour une transition vers les transports écologiques. Il permettrait de réduire la pollution de l'air et des nuisances sonores, et de favoriser la santé publique.
Le franchissement de l'A64 par les modes doux est une condition essentielle pour une transition vers les transports écologiques. Il permettrait de réduire la pollution de l'air et des nuisances sonores, et de favoriser la santé publique.
Enfin, concernant le coût. Rappelons que l'autoroute A64 est un obstacle artificiel, contrairement à un fleuve par exemple. Si une nouvelle route ou autoroute coupe une ligne de train, est-il juste de demander à la compagnie ferroviaire de trouver le budget pour construire un nouveau pont ou un tunnel ? Le même raisonnement doit s’appliquer pour les modes doux.
Conclusion :
Il paraît donc urgent de réparer cette inégalité, le franchissement de l’A64 par les piétons et cycles doit être prioritaire dans le cadre du REV12. Une réflexion doit être menée sur l’ordre des priorités.
Il paraît donc urgent de réparer cette inégalité, le franchissement de l’A64 par les piétons et cycles doit être prioritaire dans le cadre du REV12. Une réflexion doit être menée sur l’ordre des priorités.
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