Concertation autour du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur du Site Patrimonial Remarquable

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Source: {"body":{"fr":"Autre\r\n\r\nBonjour,   Très content de voir que Toulouse se lance enfin dans un projet de préservation à grande échelle de son centre historique. Toulousain de naissance mais habitant aujourd'hui Paris, je reste très attaché à cette ville et à la préservation/valorisation de son patrimoine. J'ai pu, lors de mes différents retours, constater que les choses bougeaient enfin depuis quelques années. Je me permets de ne vous transmettre que quelques réflexions sur le sujet avec des photos anciennes à l'appui tellement le sujet est vaste : - Le clocher de la Dalbade, qui culminait à plus de 90m, s'est écroulé au début du 20ème siècle. A part une petite plaque commémorative, rien. La plupart des toulousain-e-s ignorent même jusqu'à son existence. Il m'a fallu me demander pourquoi une ville de l'ampleur politique, économique et culturelle de Toulouse au cours des ages (une des universités les plus anciennes de France, une ville ayant eu un parlement indépendant,...) ne possédait pas de flèche pour commencer à exhumer des renseignements. - La garonnette, avant d'être bétonnée, était un bras de la Garonne formant l'ile de Tounis et à une des extrémités duquel se trouvaient les moulins du château narbonnais. Rien n'évoque ce passé même si les aménagements récents redonnent un peu de lustre à l'endroit. Mais à part les initiés, qui peut deviner à quoi est sensé faire référence le ruisseau artificiel qui serpente sur un des côtés de la rue. Un aménagement un peu \"simpliste\" pour une ville de la taille de Toulouse. - Toulouse possède encore une jolie partie de ses remparts médiévaux. Très bien mis en valeur du côté du musée des abattoirs, la majeure partie reste assez peu exploitée du côté du boulevard Armand Dupotal et ce malgré une campagne de restauration récente. Les arbres qui sont littéralement collés au rempart assombrissent l'endroit et ne permettent pas une lecture facilité de ces vestiges dans leur ensemble ni une connexion avec les mêmes murs se trouvant de l'autre côté de la Garonne. Saluons quand même la disparition du parking \"sauvage\" et boueux de la fac de droit. - Enfin, la chapelle des Carmélites qui est un véritable chef d’œuvre d'architecture en lambris de bois et de peinture des 17ème-18ème siècles me semble tout à fait sous-exploitée sur le plan touristique. Que ce joyau soit préservé d'un afflux massif de visiteurs, cela s'entend, mais de là à ce que ce lieu unique en France reste confidentiel, il y a une marge de manœuvre.   Toulouse, de par son histoire et les périodes d'apogée qu'elle a connu au cours du temps, est une ville au riche patrimoine essentiellement médiéval ce qui lui donne un aspect moins monumental que des villes aujourd'hui de taille équivalente (Bordeaux par exemple). C'est globalement ce qu'apprécient ses habitant-e-s (ancien-ienne-s ou nouveaux-elles) comme les visiteurs. Il n'en est pas moins indispensable de préserver ce patrimoine, de le valoriser afin qu'il devienne un atout voire un élément à part entière de l'identité toulousaine. Toulouse étant une ville attractive et prospère, son centre historique étant petit, sa préservation devrait être plus simple que dans d'autres métropoles de même rang.   Cordialement,   Sylvain Pont\r\n\r\nMis en ligne sur le site de Toulouse Métropole le 02/02/2018"},"title":{"fr":"De Sylvain Pont : Dalbade, Garonnette, remparts et chapelle des Carmélites"}}

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