Consultation publique : Elaboration des Cartes de Bruit Stratégiques et Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement

3e et 4 échéance, de Toulouse Métropole

Étape 2 sur 2

Délibération en Conseil Métropolitain 17/11/2024 - 31/12/2024

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Changements sur "Hélistation CHU Purpan : zone de nuisances sonores à reconnaitre"

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Corps du texte

-["Comme le signale l’Adeqvaar dans sa contribution, il est très surprenant que l’hélistation Purpan reste non référencée comme source de bruit aérien dans ce projet de PPBE. \n\nSeul l’aéroport de Blagnac, géré par la société ATB est identifié. Cette lacune fâcheuse reste incompréhensible, tant les démarches se sont multipliées ces dernières années auprès de la Préfecture et des élus de la Ville de Toulouse comme de la Métropole sur cette question.\n\nAyant rencontré en avril 2023 les autorités du CHU (Mme P*****, M.B*****) à propos des nuisances de l’hélistation, tout d’abord dans le cadre d’une démarche du Conseil Syndical de la copropriété Ramier de Casselardit, puis en avril 2024 dans le cadre d’une réunion publique spécifique (Commission de Quartier VI-I du 23/04/24), nous avons constaté que le décompte total des mouvements héliportés n’est toujours pas disponible à la connaissance des riverains et du public, et que les nuisances sonores occasionnées par cet équipement restent non évaluées, ou bien ignorées :\n\n- le CHU connait les vols de son prestataire privé, la société SAF Hélicoptères, mais ignore ceux des SAMU de Limoges, Rodez, Perpignan, Carcassonne, Pau, qui utilisent régulièrement la plateforme, ainsi que ceux de la Gendarmerie et de la Sécurité Civile. \n\n- pour le bruit, seules existent les mesures recueillies par Bruitparif, à l’initiative du Conseil Départemental et de la Région Occitanie. Destinées à mesurer l’impact sonore de l’Aéroport de Blagnac, elles mettent aussi en évidence sur la zone urbaine autour du CHU un dépassement alarmant des seuils réglementaires en termes d’exposition au bruit lors des atterrissages et décollages des hélicoptères. \n\nA souligner cependant que les nuisances sonores imputables à l’hélistation, si elles apparaissent clairement dans les relevés de son capteur de Purpan, ne sont pas pour autant relevées spécifiquement par Bruitparif, dont la mission reste principalement centrée sur l’aéroport.\n\nCes mesures, malgré des transmissions répétées, restent encore ignorées des différents services de Toulouse et de la Métropole, comme de la direction du CHU. \nL’absence sur le projet PPBE du CHU Purpan comme lieu référencé source de bruit en atteste.\n\nDans son diagnostic, le projet de PPBE ambitionne de référencer les secteurs impactés par le bruit des transports, ainsi que les habitations et établissements soumis à un niveau de bruit supérieur au seuil européen. \nSon premier axe stratégique se situe dans le cadre du PLUI-H : depuis 5 ans il s’agit de planifier la réduction de l’exposition au bruit, pour éviter / réduire la population dans les zones de bruit.\n \nC’est bien, mais comme la zone de nuisances sonores du CHU Purpan reste non-reconnue, plusieurs permis de construire pour des immeubles de 3 étages ont été délivrés à proximité immédiate de l’hélistation et réalisés : 50 logements aux 172 et 174 av de Casselardit à 150 mètres, et 480 logements au 105 av. de Casselardit à 200 mètres. Le dernier permis attribué en 2022 au 186 av de Casselardit prévoit 18 appartements à moins de 100 mètres de la plate-forme. \n\nAu chapitre Informer et sensibiliser à la lutte contre le bruit, le projet de PPBE évoque un partenariat de Toulouse Métropole avec Acoucité reconduit depuis 2019. Le document projet ne donne aucune précision sur son partenaire et ses missions. Il semble qu’à ce jour, ce partenariat n’ait pas permis de déceler et signaler une nuisance sonore autour de l’hélistation Purpan. \n\nIl n’est nulle part question dans le projet PPBE de mutualiser ces ressources avec celles déjà rendues disponibles par le CD31 et la Région, qui restent pour l’instant ignorées. Ce cloisonnement technique, administratif et politique est regrettable en termes de coûts, d’inertie et d’aggravation des effets sanitaires de nuisances non prises en compte.\n\nLes rares indications en provenance de l’hôpital assombrissent le tableau : le trafic des hélicoptères du SAMU devrait s’intensifier pour la décennie à venir."]
+["Comme le signale l’Adeqvaar dans sa contribution, il est très surprenant que l’hélistation Purpan reste non référencée comme source de bruit aérien dans ce projet de PPBE. \n\nSeul l’aéroport de Blagnac, géré par la société ATB est identifié. Cette lacune fâcheuse reste incompréhensible, tant les démarches se sont multipliées ces dernières années auprès de la Préfecture et des élus de la Ville de Toulouse comme de la Métropole sur cette question.\n\nAyant rencontré en avril 2023 les autorités du CHU (Mme P*****, M.B*****) à propos des nuisances de l’hélistation, tout d’abord dans le cadre d’une démarche du Conseil Syndical de la copropriété Ramier de Casselardit, puis en avril 2024 dans le cadre d’une réunion publique spécifique (Commission de Quartier VI-I du 23/04/24), nous avons constaté que le décompte total des mouvements héliportés n’est toujours pas disponible à la connaissance des riverains et du public, et que les nuisances sonores occasionnées par cet équipement restent non évaluées, ou bien ignorées :\n\n- le CHU connait les vols de son prestataire privé, la société SAF Hélicoptères, mais ignore ceux des SAMU de Limoges, Rodez, Perpignan, Carcassonne, Pau, qui utilisent régulièrement la plateforme, ainsi que ceux de la Gendarmerie et de la Sécurité Civile. \n\n- pour le bruit, seules existent les mesures recueillies par Bruitparif, à l’initiative du CD31 et de la Région Occitanie. Destinées à mesurer l’impact sonore de l’Aéroport de Blagnac, elles mettent aussi en évidence sur la zone urbaine autour du CHU un dépassement alarmant des seuils réglementaires en termes d’exposition au bruit lors des atterrissages et décollages des hélicoptères. \n\nA souligner cependant que les nuisances sonores imputables à l’hélistation, si elles apparaissent clairement dans les relevés de son capteur de Purpan, ne sont pas pour autant relevées spécifiquement par Bruitparif, dont la mission reste principalement centrée sur l’aéroport.\n\nCes mesures, malgré des transmissions répétées, restent encore ignorées des différents services de Toulouse et de la Métropole, comme de la direction du CHU. \nL’absence sur le projet PPBE du CHU Purpan comme lieu référencé source de bruit en atteste.\n\nDans son diagnostic, le projet de PPBE ambitionne de référencer les secteurs impactés par le bruit des transports, ainsi que les habitations et établissements soumis à un niveau de bruit supérieur au seuil européen. \nSon premier axe stratégique se situe dans le cadre du PLUI-H : depuis 5 ans il s’agit de planifier la réduction de l’exposition au bruit, pour éviter / réduire la population dans les zones de bruit.\n\nC’est bien, mais comme la zone de nuisances sonores du CHU Purpan reste non-reconnue, plusieurs permis de construire pour des immeubles de 3 étages ont été délivrés à proximité immédiate de l’hélistation et réalisés. \nCe sont 50 logements aux 172 et 174 av de Casselardit à 150 mètres, et 480 logements au 105 av. de Casselardit à 200 mètres. Le dernier permis attribué en 2022 au 186 av de Casselardit prévoit 18 appartements à moins de 100 mètres de la plate-forme. \n\nAu chapitre Informer et sensibiliser à la lutte contre le bruit, le projet de PPBE évoque un partenariat de Toulouse Métropole avec Acoucité reconduit depuis 2019. \nLe document projet ne donne aucune précision sur son partenaire et ses missions. Il semble qu’à ce jour, ce partenariat n’ait pas permis de déceler et signaler une nuisance sonore autour de l’hélistation Purpan. \n\nIl n’est nulle part question dans le projet PPBE de mutualiser ces ressources avec celles déjà rendues disponibles par le CD31 et la Région, qui restent pour l’instant ignorées de la Métropole.\n \nCe cloisonnement technique, administratif et politique est regrettable en termes de coûts, d’inertie et d’aggravation des effets sanitaires de nuisances non prises en compte.\n\nLes rares indications en provenance de l’hôpital assombrissent le tableau : le trafic des hélicoptères du SAMU devrait s’intensifier pour la décennie à venir."]

~~-["Comme le signale l’Adeqvaar dans sa contribution, il est très surprenant que l’hélistation Purpan reste non référencée comme source de bruit aérien dans ce projet de PPBE.~~
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-Seul l’aéroport de Blagnac, géré par la société ATB est identifié. Cette lacune fâcheuse reste incompréhensible, tant les démarches se sont multipliées ces dernières années auprès de la Préfecture et des élus de la Ville de Toulouse comme de la Métropole sur cette question.
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-Ayant rencontré en avril 2023 les autorités du CHU (Mme P*****, M.B*****) à propos des nuisances de l’hélistation, tout d’abord dans le cadre d’une démarche du Conseil Syndical de la copropriété Ramier de Casselardit, puis en avril 2024 dans le cadre d’une réunion publique spécifique (Commission de Quartier VI-I du 23/04/24), nous avons constaté que le décompte total des mouvements héliportés n’est toujours pas disponible à la connaissance des riverains et du public, et que les nuisances sonores occasionnées par cet équipement restent non évaluées, ou bien ignorées :
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-- le CHU connait les vols de son prestataire privé, la société SAF Hélicoptères, mais ignore ceux des SAMU de Limoges, Rodez, Perpignan, Carcassonne, Pau, qui utilisent régulièrement la plateforme, ainsi que ceux de la Gendarmerie et de la Sécurité Civile.
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-- pour le bruit, seules existent les mesures recueillies par Bruitparif, à l’initiative du Conseil Départemental et de la Région Occitanie. Destinées à mesurer l’impact sonore de l’Aéroport de Blagnac, elles mettent aussi en évidence sur la zone urbaine autour du CHU un dépassement alarmant des seuils réglementaires en termes d’exposition au bruit lors des atterrissages et décollages des hélicoptères.
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-A souligner cependant que les nuisances sonores imputables à l’hélistation, si elles apparaissent clairement dans les relevés de son capteur de Purpan, ne sont pas pour autant relevées spécifiquement par Bruitparif, dont la mission reste principalement centrée sur l’aéroport.
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~~-Ces mesures, malgré des transmissions répétées, restent encore ignorées des différents services de Toulouse et de la Métropole, comme de la direction du CHU.~~
~~-L’absence sur le projet PPBE du CHU Purpan comme lieu référencé source de bruit en atteste.~~
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-Dans son diagnostic, le projet de PPBE ambitionne de référencer les secteurs impactés par le bruit des transports, ainsi que les habitations et établissements soumis à un niveau de bruit supérieur au seuil européen.
-Son premier axe stratégique se situe dans le cadre du PLUI-H : depuis 5 ans il s’agit de planifier la réduction de l’exposition au bruit, pour éviter / réduire la population dans les zones de bruit.
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-C’est bien, mais comme la zone de nuisances sonores du CHU Purpan reste non-reconnue, plusieurs permis de construire pour des immeubles de 3 étages ont été délivrés à proximité immédiate de l’hélistation et réalisés : 50 logements aux 172 et 174 av de Casselardit à 150 mètres, et 480 logements au 105 av. de Casselardit à 200 mètres. Le dernier permis attribué en 2022 au 186 av de Casselardit prévoit 18 appartements à moins de 100 mètres de la plate-forme.
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-Au chapitre Informer et sensibiliser à la lutte contre le bruit, le projet de PPBE évoque un partenariat de Toulouse Métropole avec Acoucité reconduit depuis 2019. Le document projet ne donne aucune précision sur son partenaire et ses missions. Il semble qu’à ce jour, ce partenariat n’ait pas permis de déceler et signaler une nuisance sonore autour de l’hélistation Purpan.
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-Il n’est nulle part question dans le projet PPBE de mutualiser ces ressources avec celles déjà rendues disponibles par le CD31 et la Région, qui restent pour l’instant ignorées. Ce cloisonnement technique, administratif et politique est regrettable en termes de coûts, d’inertie et d’aggravation des effets sanitaires de nuisances non prises en compte.
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~~-Les rares indications en provenance de l’hôpital assombrissent le tableau : le trafic des hélicoptères du SAMU devrait s’intensifier pour la décennie à venir."]~~
+["Comme le signale l’Adeqvaar dans sa contribution, il est très surprenant que l’hélistation Purpan reste non référencée comme source de bruit aérien dans ce projet de PPBE.
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+Seul l’aéroport de Blagnac, géré par la société ATB est identifié. Cette lacune fâcheuse reste incompréhensible, tant les démarches se sont multipliées ces dernières années auprès de la Préfecture et des élus de la Ville de Toulouse comme de la Métropole sur cette question.
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+Ayant rencontré en avril 2023 les autorités du CHU (Mme P*****, M.B*****) à propos des nuisances de l’hélistation, tout d’abord dans le cadre d’une démarche du Conseil Syndical de la copropriété Ramier de Casselardit, puis en avril 2024 dans le cadre d’une réunion publique spécifique (Commission de Quartier VI-I du 23/04/24), nous avons constaté que le décompte total des mouvements héliportés n’est toujours pas disponible à la connaissance des riverains et du public, et que les nuisances sonores occasionnées par cet équipement restent non évaluées, ou bien ignorées :
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+- le CHU connait les vols de son prestataire privé, la société SAF Hélicoptères, mais ignore ceux des SAMU de Limoges, Rodez, Perpignan, Carcassonne, Pau, qui utilisent régulièrement la plateforme, ainsi que ceux de la Gendarmerie et de la Sécurité Civile.
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+- pour le bruit, seules existent les mesures recueillies par Bruitparif, à l’initiative du CD31 et de la Région Occitanie. Destinées à mesurer l’impact sonore de l’Aéroport de Blagnac, elles mettent aussi en évidence sur la zone urbaine autour du CHU un dépassement alarmant des seuils réglementaires en termes d’exposition au bruit lors des atterrissages et décollages des hélicoptères.
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+A souligner cependant que les nuisances sonores imputables à l’hélistation, si elles apparaissent clairement dans les relevés de son capteur de Purpan, ne sont pas pour autant relevées spécifiquement par Bruitparif, dont la mission reste principalement centrée sur l’aéroport.
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+Ces mesures, malgré des transmissions répétées, restent encore ignorées des différents services de Toulouse et de la Métropole, comme de la direction du CHU.
+L’absence sur le projet PPBE du CHU Purpan comme lieu référencé source de bruit en atteste.
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+Dans son diagnostic, le projet de PPBE ambitionne de référencer les secteurs impactés par le bruit des transports, ainsi que les habitations et établissements soumis à un niveau de bruit supérieur au seuil européen.
+Son premier axe stratégique se situe dans le cadre du PLUI-H : depuis 5 ans il s’agit de planifier la réduction de l’exposition au bruit, pour éviter / réduire la population dans les zones de bruit.
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+C’est bien, mais comme la zone de nuisances sonores du CHU Purpan reste non-reconnue, plusieurs permis de construire pour des immeubles de 3 étages ont été délivrés à proximité immédiate de l’hélistation et réalisés. \nCe sont 50 logements aux 172 et 174 av de Casselardit à 150 mètres, et 480 logements au 105 av. de Casselardit à 200 mètres. Le dernier permis attribué en 2022 au 186 av de Casselardit prévoit 18 appartements à moins de 100 mètres de la plate-forme.
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+Au chapitre Informer et sensibiliser à la lutte contre le bruit, le projet de PPBE évoque un partenariat de Toulouse Métropole avec Acoucité reconduit depuis 2019. \nLe document projet ne donne aucune précision sur son partenaire et ses missions. Il semble qu’à ce jour, ce partenariat n’ait pas permis de déceler et signaler une nuisance sonore autour de l’hélistation Purpan.
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+Il n’est nulle part question dans le projet PPBE de mutualiser ces ressources avec celles déjà rendues disponibles par le CD31 et la Région, qui restent pour l’instant ignorées de la Métropole.\n \nCe cloisonnement technique, administratif et politique est regrettable en termes de coûts, d’inertie et d’aggravation des effets sanitaires de nuisances non prises en compte.
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+Les rares indications en provenance de l’hôpital assombrissent le tableau : le trafic des hélicoptères du SAMU devrait s’intensifier pour la décennie à venir."]

Suppressions

-["Comme le signale l’Adeqvaar dans sa contribution, il est très surprenant que l’hélistation Purpan reste non référencée comme source de bruit aérien dans ce projet de PPBE. \n\nSeul l’aéroport de Blagnac, géré par la société ATB est identifié. Cette lacune fâcheuse reste incompréhensible, tant les démarches se sont multipliées ces dernières années auprès de la Préfecture et des élus de la Ville de Toulouse comme de la Métropole sur cette question.\n\nAyant rencontré en avril 2023 les autorités du CHU (Mme P*****, M.B*****) à propos des nuisances de l’hélistation, tout d’abord dans le cadre d’une démarche du Conseil Syndical de la copropriété Ramier de Casselardit, puis en avril 2024 dans le cadre d’une réunion publique spécifique (Commission de Quartier VI-I du 23/04/24), nous avons constaté que le décompte total des mouvements héliportés n’est toujours pas disponible à la connaissance des riverains et du public, et que les nuisances sonores occasionnées par cet équipement restent non évaluées, ou bien ignorées :\n\n- le CHU connait les vols de son prestataire privé, la société SAF Hélicoptères, mais ignore ceux des SAMU de Limoges, Rodez, Perpignan, Carcassonne, Pau, qui utilisent régulièrement la plateforme, ainsi que ceux de la Gendarmerie et de la Sécurité Civile. \n\n- pour le bruit, seules existent les mesures recueillies par Bruitparif, à l’initiative du Conseil Départemental et de la Région Occitanie. Destinées à mesurer l’impact sonore de l’Aéroport de Blagnac, elles mettent aussi en évidence sur la zone urbaine autour du CHU un dépassement alarmant des seuils réglementaires en termes d’exposition au bruit lors des atterrissages et décollages des hélicoptères. \n\nA souligner cependant que les nuisances sonores imputables à l’hélistation, si elles apparaissent clairement dans les relevés de son capteur de Purpan, ne sont pas pour autant relevées spécifiquement par Bruitparif, dont la mission reste principalement centrée sur l’aéroport.\n\nCes mesures, malgré des transmissions répétées, restent encore ignorées des différents services de Toulouse et de la Métropole, comme de la direction du CHU. \nL’absence sur le projet PPBE du CHU Purpan comme lieu référencé source de bruit en atteste.\n\nDans son diagnostic, le projet de PPBE ambitionne de référencer les secteurs impactés par le bruit des transports, ainsi que les habitations et établissements soumis à un niveau de bruit supérieur au seuil européen. \nSon premier axe stratégique se situe dans le cadre du PLUI-H : depuis 5 ans il s’agit de planifier la réduction de l’exposition au bruit, pour éviter / réduire la population dans les zones de bruit.\n \nC’est bien, mais comme la zone de nuisances sonores du CHU Purpan reste non-reconnue, plusieurs permis de construire pour des immeubles de 3 étages ont été délivrés à proximité immédiate de l’hélistation et réalisés : 50 logements aux 172 et 174 av de Casselardit à 150 mètres, et 480 logements au 105 av. de Casselardit à 200 mètres. Le dernier permis attribué en 2022 au 186 av de Casselardit prévoit 18 appartements à moins de 100 mètres de la plate-forme. \n\nAu chapitre Informer et sensibiliser à la lutte contre le bruit, le projet de PPBE évoque un partenariat de Toulouse Métropole avec Acoucité reconduit depuis 2019. Le document projet ne donne aucune précision sur son partenaire et ses missions. Il semble qu’à ce jour, ce partenariat n’ait pas permis de déceler et signaler une nuisance sonore autour de l’hélistation Purpan. \n\nIl n’est nulle part question dans le projet PPBE de mutualiser ces ressources avec celles déjà rendues disponibles par le CD31 et la Région, qui restent pour l’instant ignorées. Ce cloisonnement technique, administratif et politique est regrettable en termes de coûts, d’inertie et d’aggravation des effets sanitaires de nuisances non prises en compte.\n\nLes rares indications en provenance de l’hôpital assombrissent le tableau : le trafic des hélicoptères du SAMU devrait s’intensifier pour la décennie à venir."]

Ajouts

+["Comme le signale l’Adeqvaar dans sa contribution, il est très surprenant que l’hélistation Purpan reste non référencée comme source de bruit aérien dans ce projet de PPBE. \n\nSeul l’aéroport de Blagnac, géré par la société ATB est identifié. Cette lacune fâcheuse reste incompréhensible, tant les démarches se sont multipliées ces dernières années auprès de la Préfecture et des élus de la Ville de Toulouse comme de la Métropole sur cette question.\n\nAyant rencontré en avril 2023 les autorités du CHU (Mme P*****, M.B*****) à propos des nuisances de l’hélistation, tout d’abord dans le cadre d’une démarche du Conseil Syndical de la copropriété Ramier de Casselardit, puis en avril 2024 dans le cadre d’une réunion publique spécifique (Commission de Quartier VI-I du 23/04/24), nous avons constaté que le décompte total des mouvements héliportés n’est toujours pas disponible à la connaissance des riverains et du public, et que les nuisances sonores occasionnées par cet équipement restent non évaluées, ou bien ignorées :\n\n- le CHU connait les vols de son prestataire privé, la société SAF Hélicoptères, mais ignore ceux des SAMU de Limoges, Rodez, Perpignan, Carcassonne, Pau, qui utilisent régulièrement la plateforme, ainsi que ceux de la Gendarmerie et de la Sécurité Civile. \n\n- pour le bruit, seules existent les mesures recueillies par Bruitparif, à l’initiative du CD31 et de la Région Occitanie. Destinées à mesurer l’impact sonore de l’Aéroport de Blagnac, elles mettent aussi en évidence sur la zone urbaine autour du CHU un dépassement alarmant des seuils réglementaires en termes d’exposition au bruit lors des atterrissages et décollages des hélicoptères. \n\nA souligner cependant que les nuisances sonores imputables à l’hélistation, si elles apparaissent clairement dans les relevés de son capteur de Purpan, ne sont pas pour autant relevées spécifiquement par Bruitparif, dont la mission reste principalement centrée sur l’aéroport.\n\nCes mesures, malgré des transmissions répétées, restent encore ignorées des différents services de Toulouse et de la Métropole, comme de la direction du CHU. \nL’absence sur le projet PPBE du CHU Purpan comme lieu référencé source de bruit en atteste.\n\nDans son diagnostic, le projet de PPBE ambitionne de référencer les secteurs impactés par le bruit des transports, ainsi que les habitations et établissements soumis à un niveau de bruit supérieur au seuil européen. \nSon premier axe stratégique se situe dans le cadre du PLUI-H : depuis 5 ans il s’agit de planifier la réduction de l’exposition au bruit, pour éviter / réduire la population dans les zones de bruit.\n\nC’est bien, mais comme la zone de nuisances sonores du CHU Purpan reste non-reconnue, plusieurs permis de construire pour des immeubles de 3 étages ont été délivrés à proximité immédiate de l’hélistation et réalisés. \nCe sont 50 logements aux 172 et 174 av de Casselardit à 150 mètres, et 480 logements au 105 av. de Casselardit à 200 mètres. Le dernier permis attribué en 2022 au 186 av de Casselardit prévoit 18 appartements à moins de 100 mètres de la plate-forme. \n\nAu chapitre Informer et sensibiliser à la lutte contre le bruit, le projet de PPBE évoque un partenariat de Toulouse Métropole avec Acoucité reconduit depuis 2019. \nLe document projet ne donne aucune précision sur son partenaire et ses missions. Il semble qu’à ce jour, ce partenariat n’ait pas permis de déceler et signaler une nuisance sonore autour de l’hélistation Purpan. \n\nIl n’est nulle part question dans le projet PPBE de mutualiser ces ressources avec celles déjà rendues disponibles par le CD31 et la Région, qui restent pour l’instant ignorées de la Métropole.\n \nCe cloisonnement technique, administratif et politique est regrettable en termes de coûts, d’inertie et d’aggravation des effets sanitaires de nuisances non prises en compte.\n\nLes rares indications en provenance de l’hôpital assombrissent le tableau : le trafic des hélicoptères du SAMU devrait s’intensifier pour la décennie à venir."]

Suppressions

~~-["Comme le signale l’Adeqvaar dans sa contribution, il est très surprenant que l’hélistation Purpan reste non référencée comme source de bruit aérien dans ce projet de PPBE.~~
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-Seul l’aéroport de Blagnac, géré par la société ATB est identifié. Cette lacune fâcheuse reste incompréhensible, tant les démarches se sont multipliées ces dernières années auprès de la Préfecture et des élus de la Ville de Toulouse comme de la Métropole sur cette question.
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-Ayant rencontré en avril 2023 les autorités du CHU (Mme P*****, M.B*****) à propos des nuisances de l’hélistation, tout d’abord dans le cadre d’une démarche du Conseil Syndical de la copropriété Ramier de Casselardit, puis en avril 2024 dans le cadre d’une réunion publique spécifique (Commission de Quartier VI-I du 23/04/24), nous avons constaté que le décompte total des mouvements héliportés n’est toujours pas disponible à la connaissance des riverains et du public, et que les nuisances sonores occasionnées par cet équipement restent non évaluées, ou bien ignorées :
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-- le CHU connait les vols de son prestataire privé, la société SAF Hélicoptères, mais ignore ceux des SAMU de Limoges, Rodez, Perpignan, Carcassonne, Pau, qui utilisent régulièrement la plateforme, ainsi que ceux de la Gendarmerie et de la Sécurité Civile.
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-- pour le bruit, seules existent les mesures recueillies par Bruitparif, à l’initiative du Conseil Départemental et de la Région Occitanie. Destinées à mesurer l’impact sonore de l’Aéroport de Blagnac, elles mettent aussi en évidence sur la zone urbaine autour du CHU un dépassement alarmant des seuils réglementaires en termes d’exposition au bruit lors des atterrissages et décollages des hélicoptères.
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-A souligner cependant que les nuisances sonores imputables à l’hélistation, si elles apparaissent clairement dans les relevés de son capteur de Purpan, ne sont pas pour autant relevées spécifiquement par Bruitparif, dont la mission reste principalement centrée sur l’aéroport.
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~~-Ces mesures, malgré des transmissions répétées, restent encore ignorées des différents services de Toulouse et de la Métropole, comme de la direction du CHU.~~
~~-L’absence sur le projet PPBE du CHU Purpan comme lieu référencé source de bruit en atteste.~~
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-Dans son diagnostic, le projet de PPBE ambitionne de référencer les secteurs impactés par le bruit des transports, ainsi que les habitations et établissements soumis à un niveau de bruit supérieur au seuil européen.
-Son premier axe stratégique se situe dans le cadre du PLUI-H : depuis 5 ans il s’agit de planifier la réduction de l’exposition au bruit, pour éviter / réduire la population dans les zones de bruit.
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-C’est bien, mais comme la zone de nuisances sonores du CHU Purpan reste non-reconnue, plusieurs permis de construire pour des immeubles de 3 étages ont été délivrés à proximité immédiate de l’hélistation et réalisés : 50 logements aux 172 et 174 av de Casselardit à 150 mètres, et 480 logements au 105 av. de Casselardit à 200 mètres. Le dernier permis attribué en 2022 au 186 av de Casselardit prévoit 18 appartements à moins de 100 mètres de la plate-forme.
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-Au chapitre Informer et sensibiliser à la lutte contre le bruit, le projet de PPBE évoque un partenariat de Toulouse Métropole avec Acoucité reconduit depuis 2019. Le document projet ne donne aucune précision sur son partenaire et ses missions. Il semble qu’à ce jour, ce partenariat n’ait pas permis de déceler et signaler une nuisance sonore autour de l’hélistation Purpan.
-
-Il n’est nulle part question dans le projet PPBE de mutualiser ces ressources avec celles déjà rendues disponibles par le CD31 et la Région, qui restent pour l’instant ignorées. Ce cloisonnement technique, administratif et politique est regrettable en termes de coûts, d’inertie et d’aggravation des effets sanitaires de nuisances non prises en compte.
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~~-Les rares indications en provenance de l’hôpital assombrissent le tableau : le trafic des hélicoptères du SAMU devrait s’intensifier pour la décennie à venir."]~~

Ajouts

+["Comme le signale l’Adeqvaar dans sa contribution, il est très surprenant que l’hélistation Purpan reste non référencée comme source de bruit aérien dans ce projet de PPBE.
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+Seul l’aéroport de Blagnac, géré par la société ATB est identifié. Cette lacune fâcheuse reste incompréhensible, tant les démarches se sont multipliées ces dernières années auprès de la Préfecture et des élus de la Ville de Toulouse comme de la Métropole sur cette question.
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+Ayant rencontré en avril 2023 les autorités du CHU (Mme P*****, M.B*****) à propos des nuisances de l’hélistation, tout d’abord dans le cadre d’une démarche du Conseil Syndical de la copropriété Ramier de Casselardit, puis en avril 2024 dans le cadre d’une réunion publique spécifique (Commission de Quartier VI-I du 23/04/24), nous avons constaté que le décompte total des mouvements héliportés n’est toujours pas disponible à la connaissance des riverains et du public, et que les nuisances sonores occasionnées par cet équipement restent non évaluées, ou bien ignorées :
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+- le CHU connait les vols de son prestataire privé, la société SAF Hélicoptères, mais ignore ceux des SAMU de Limoges, Rodez, Perpignan, Carcassonne, Pau, qui utilisent régulièrement la plateforme, ainsi que ceux de la Gendarmerie et de la Sécurité Civile.
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+- pour le bruit, seules existent les mesures recueillies par Bruitparif, à l’initiative du CD31 et de la Région Occitanie. Destinées à mesurer l’impact sonore de l’Aéroport de Blagnac, elles mettent aussi en évidence sur la zone urbaine autour du CHU un dépassement alarmant des seuils réglementaires en termes d’exposition au bruit lors des atterrissages et décollages des hélicoptères.
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+A souligner cependant que les nuisances sonores imputables à l’hélistation, si elles apparaissent clairement dans les relevés de son capteur de Purpan, ne sont pas pour autant relevées spécifiquement par Bruitparif, dont la mission reste principalement centrée sur l’aéroport.
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+Ces mesures, malgré des transmissions répétées, restent encore ignorées des différents services de Toulouse et de la Métropole, comme de la direction du CHU.
+L’absence sur le projet PPBE du CHU Purpan comme lieu référencé source de bruit en atteste.
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+Dans son diagnostic, le projet de PPBE ambitionne de référencer les secteurs impactés par le bruit des transports, ainsi que les habitations et établissements soumis à un niveau de bruit supérieur au seuil européen.
+Son premier axe stratégique se situe dans le cadre du PLUI-H : depuis 5 ans il s’agit de planifier la réduction de l’exposition au bruit, pour éviter / réduire la population dans les zones de bruit.
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+C’est bien, mais comme la zone de nuisances sonores du CHU Purpan reste non-reconnue, plusieurs permis de construire pour des immeubles de 3 étages ont été délivrés à proximité immédiate de l’hélistation et réalisés. \nCe sont 50 logements aux 172 et 174 av de Casselardit à 150 mètres, et 480 logements au 105 av. de Casselardit à 200 mètres. Le dernier permis attribué en 2022 au 186 av de Casselardit prévoit 18 appartements à moins de 100 mètres de la plate-forme.
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+Au chapitre Informer et sensibiliser à la lutte contre le bruit, le projet de PPBE évoque un partenariat de Toulouse Métropole avec Acoucité reconduit depuis 2019. \nLe document projet ne donne aucune précision sur son partenaire et ses missions. Il semble qu’à ce jour, ce partenariat n’ait pas permis de déceler et signaler une nuisance sonore autour de l’hélistation Purpan.
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+Il n’est nulle part question dans le projet PPBE de mutualiser ces ressources avec celles déjà rendues disponibles par le CD31 et la Région, qui restent pour l’instant ignorées de la Métropole.\n \nCe cloisonnement technique, administratif et politique est regrettable en termes de coûts, d’inertie et d’aggravation des effets sanitaires de nuisances non prises en compte.
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+Les rares indications en provenance de l’hôpital assombrissent le tableau : le trafic des hélicoptères du SAMU devrait s’intensifier pour la décennie à venir."]

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Auteur de la version

Ramier de Casselardit

Version créée le 12/11/2024 18:10