L’hypercentre de Toulouse est constitué de petites rues étroites issues de la ville romaine, bordées d’immeubles pouvant aller jusqu’à 4, 5, 6 étages. Aussi tout bruit résonne dans ces rues et particulièrement les bruits de moteur.
Or, à l’heure où on cherche à réduire les moyens de déplacements motorisés pour réduire les émissions de CO2 dans l’atmosphère, où les constructeurs automobiles vont mettre sur le marché de plus en plus de voitures électriques pour cette raison, on constate qu’il n’y a aucune politique annoncée de conversion des moteurs des scooters et motos en électrique.
Et on constate une augmentation constante du nombre d’utilisateurs de ces moyens de déplacement dans nos villes pour mieux se faufiler au milieu des embouteillages et garer plus facilement que les voitures sur les trottoirs sans payer de parking. Il y a aussi de nombreux livreurs à pizza ou repas qui utilisent ces moyens de locomotion en venant chercher leurs commandes dans l’hypercentre.
En conséquence, l’hypercentre de Toulouse devient un terrain presque de jeu des scooters et motos qui vrombrissent et pétaradent pour se défouler et n’ont rien à faire des piétons qui marchent paisiblement sur les trottoirs ou de la tranquillité légitime des habitants des immeubles qui bordent ces rues, le jour comme la nuit. Les décibels émis par ces engins sont devenus la nuisance principale de santé publique de l’hypercentre.
Aussi je propose d’interdire petit à petit, c’est-à-dire en annonçant à l’avance une date précise au-delà de laquelle l’entrée des scooters et motos polluants et sonores dépassant un certain nombre de décibels sera interdite dans l’hypercentre de Toulouse. Par ailleurs, il sera créé des parkings à motos obligatoires aux entrées dans l’hypercentre, par exemple aux stations de métro.
Et comme effet bénéfique secondaire, les trottoirs de l’hypercentre seront libérés des parkings à motos, sources de bruits de moteur insupportables lors de leur arrivée et départ, au profit des piétons.
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