Mes idées pour mon quartier ! 2021
Proposez vos idées, et choisissez les idées qui vous tiennent à coeur pour votre quartier.
Système local de partage d'outils, d'ustensiles et de services
Non retenue
Quoi ?
C'est idiot d'avoir une perçeuse par appartement. C'est inutile d'avoir une pompe à vélo à main quand le voisin a une pompe à pied avec manomètre !
"Il me manque un tournevis de très petite taille pour resserrer ma branche de lunettes et pour ouvrir mon ordinateur portable afin d'en nettoyer la poussière."
"J'ai un projet de menuiserie et je n'ai pas de ponçeuse pour gagner du temps. Je n'ai pas de chanfreineuse non plus"
"Je voudrais faire des frites, je n'ai pas de friteuse." "Qui a un autoclave pour me stériliser mes conserves de tomate ?"
"Je ne sais pas nettoyer le siphon de mon lavabo. Est-ce que quelqu'un pourrait m'aider ? Le plombier m'a fait un devis pour 150 euros., je suis prêt à vous payer, mais 150 euros c'est un peu absurde, non ?
"Ma machine à laver ne marche plus. Chez D*** ils m'ont dit que de changer la résistance me couterait plus cher que d'en acheter une neuve. Mais ça c'est aussi parce qu'ils doivent la remonter à Limoges et la stocker pendant 3 mois avant de recevoir la pièce et de la redescendre chez moi. Si vous savez quelle pièce commander, j'ai vu une vidéo qui explique comment la changer en 40 minutes. Je suis prêt à payer 40 euros pour le service !"
Pourquoi ?
Il est inutile d'entreposer des outils qui s'usent dans le grenier alors qu'on les a fait marcher seulement quelques heures depuis leur achat.
Les Systèmes d'échanges locaux (SEL) ça suppose de s'inscrire à une association, et il faut aller loin pour emprunter un outil basique : ça ne marche pas.
Le Fablab ne propose plus d'outils et de toutes façons, l'adhésion c'est cher quand on veut une perçeuse pour l'après midi. C'est le prix de la perçeuse chez L***.
L'atelier des bricoleurs, c'est *** euros l'après-midi.
Par ailleurs, nous arrivons à une époque où d'une part les jeunes travaillent sous statut d'indépendant et proposent des petits bricolages, et où les nouveaux retraités ont presque tous un compte facebook et savent se servir des réseaux sociaux.
Le paradoxe général est que l'on veut bien participer à la vie de quartier alors qu'on passe notre vie sur internet sans parler aux voisins, pendant que l'on regarde des vidéos de Do It Yourself sur youtube en étant incapables de réparer une chasse d'eau qui fuit.
Pourquoi ne pas surfer sur ces contradictions et opportunités pour proposer un service public administré par les habitants, dans lequel les fonctionnaires et les élus sont en retrait mais mettent une infrastructure matérielle et logicielle à la disposition d'une moindre consommation et d'un meilleur vivre ensemble ?
Comment ?
Les voisins sont prêts à se prêter des outils entre eux. Si on fait un recensement de qui a quoi autour de nous, on découvre facilement qu'on est assis sur une mine de ressources que l'on ignorait.
Le problème, c'est de maintenir les registres à jour, d'aller à la rencontre des gens. Lorsqu'une association se met à le faire, quand ses adhérents sont satisfaits de son entre-soi, elle arrête d'inclure de nouvelles personnes, en estimant que la page Facebook ou que le petit article à la page 43 du bulletin municipal suffit.
La bonne échelle, c'est la rue, ou le paté de maison. Et le bon système, c'est celui qui est à la fois suffiamment garni d'outils pour susciter l'intérêt, à la fois accessible 24h sur 24 dans la plupart des cas, et qui se met à jour très régulièrement.
Où ?
Dans un hall d'immeuble sécurisé du quartier, et disposant d'une ouverture magnétique succédé d'un code pour les résidents de l'immeuble.
On installe une armoire qui s'ouvre avec une carte RFID qui ouvre aussi la première porte de l'immeuble.
On y trouve les outils basiques partagés par les gens du quartier, perceuse, tournevis, marteau, serre-joints, furet pour les canalisations... Pompe à vélo, démonte pneus... et aussi une petite tirelire pour financer l'usure des 3 perçeuse que certains ont eu la bonté de laisser en commun.
Et sur un site internet qui nous géolocalise, on peut trouver les outils près de chez nous en surfant sur la carte, ou par mots clés.
Les gens acceptent de donner leurs informations parce qu'ils limitent l'accès à leurs données personnelles en sélectionnant l'aire géographique dans laquelle ils acceptent de partager leurs coordonnées pour chaque outil. ***
Quand ?
Et pourquoi pas utiliser la fête des voisins pour que les mairies d'arrondissement proposent du feedback sur les outils et les services proposés ?
Il faut essayer de lancer cette activité, par exemple sous forme de régie publique. Bien entendu, la création d'un site web dédié et le démarchage des habitants peut être onéreux dans un premier temps.
Mais si cela s'avère satisfaisant pour les résidents d'une rue ou d'un paté de maison, l'élargissement à toute la ville promet des économies d'échelle considérable tout en offrant du pouvoir d'achat et des gains d'opportunités substantiels pour les citoyens.
Cette proposition n'a pas été retenue parce que :
malgré l’intérêt de cette idée, à défaut de localisation précise, cette idée n’a pas pu être étudiée dans le cadre des ateliers par quartier.
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