Projet de nouvelle liaison dédiée aux modes actifs : passerelle sur l’Hers et tunnel sous l’A61
Concertation publique concernant la commune de Toulouse (quartiers Malepère, Montaudran et Lespinet)
Le but serait-il de se débarrasser des modes doux pour laisser la voiture reine
Un projet sans doute intéressant mais...
Le vélo reste ici dans une vision de mode alternatif et à ce titre ne bénéficie que d'un projet qui contourne l'existant sans remettre en cause la domination de la voiture.
Par ailleurs, c'est un projet qui ne se place même pas dans la perspective d'une fréquentation accrue par les vélos pas plus que dans une logique de réduction du nombre de voitures.
la "piste" cyclable existante rue Tarfaya n'est pas conforme aux recommandations et règles du CEREMA. Rien n'est dit sur ce tronçon laissé de côté depuis l'aménagement de la LMSE, dont le pont sur l'A620 a bien vite été rendu aux voitures alors qu'il était prévu initialement pour les modes doux.
Cette bande est à double sens du même côté, dans une largeur insuffisante et en présence de nombreux obstacles dangereux. La séparation avec les piétons n'est pas assurée de manière sécurisée.
La situation actuelle permet aux cyclistes d'emprunter le tronçon sous la rocade sur la voie voiture limitée à 30km/h.
Cette situation pourrait être avantageusement confirmée en instaurant une vélorue où les autos restent derrière les cycles sur tout le trajet.
La continuité avec les rues St-Louis du Sénégal et Nouhabibou n'est pas évoquée alors que les aménagements de celles-ci posent les mêmes problèmes que rue Tarfaya.
En bref, un projet cher pour laisser la voiture tranquille dans ses prérogatives historiques et sans répondre à l'enjeu de développement sécurisé des pratiques écoresponsables.
Dommage, une fois de plus, un budget potentiellement utilisé au bénéfice de la voiture et de la communication.
Le vélo reste ici dans une vision de mode alternatif et à ce titre ne bénéficie que d'un projet qui contourne l'existant sans remettre en cause la domination de la voiture.
Par ailleurs, c'est un projet qui ne se place même pas dans la perspective d'une fréquentation accrue par les vélos pas plus que dans une logique de réduction du nombre de voitures.
la "piste" cyclable existante rue Tarfaya n'est pas conforme aux recommandations et règles du CEREMA. Rien n'est dit sur ce tronçon laissé de côté depuis l'aménagement de la LMSE, dont le pont sur l'A620 a bien vite été rendu aux voitures alors qu'il était prévu initialement pour les modes doux.
Cette bande est à double sens du même côté, dans une largeur insuffisante et en présence de nombreux obstacles dangereux. La séparation avec les piétons n'est pas assurée de manière sécurisée.
La situation actuelle permet aux cyclistes d'emprunter le tronçon sous la rocade sur la voie voiture limitée à 30km/h.
Cette situation pourrait être avantageusement confirmée en instaurant une vélorue où les autos restent derrière les cycles sur tout le trajet.
La continuité avec les rues St-Louis du Sénégal et Nouhabibou n'est pas évoquée alors que les aménagements de celles-ci posent les mêmes problèmes que rue Tarfaya.
En bref, un projet cher pour laisser la voiture tranquille dans ses prérogatives historiques et sans répondre à l'enjeu de développement sécurisé des pratiques écoresponsables.
Dommage, une fois de plus, un budget potentiellement utilisé au bénéfice de la voiture et de la communication.
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