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+["La mise en place d’un code de la rue dans une commune permet \n- Un meilleur partage de l’espace routier et de ses annexes (trottoirs, places, etc...)\n- Renforce la sécurité des usagers les plus vulnérables\n- Le développement des modes de transport écologique.\n\nLa création de ce code de la rue permet de sensibiliser chacun au respect de l’autre, d’appuyer sur certains dispositifs (panneau M12, zones de rencontre, voies vertes, …), d’élargir les dispositifs à la ville (zone 30 dans toute la ville), et d’en contrôler le respect. \n\n>> APF France handicap 31 ne peut que se réjouir de cet outils mis en place à Toulouse. Elle espère que ce moyen permettra de réduire de manière conséquente les incivilités quotidiennes qui empêchent certaines personnes de circuler normalement dans un espace qui leur est dédié.\nComme 2p2r, APF France handicap souhaite que ce code de la rue soit exhaustif. Ce code doit prendre en compte toutes les situations de vulnérabilités de manière explicite.\n\nAPF France handicap 31 aimerait que cet outils soit travaillé avec le groupe de travail Access de Toulouse Métropole\nAinsi, pour commencer le travail avec les personnes à besoins spécifiques, APF France handicap 31 par ce courrier se permet de mettre en avant quelques éléments de base à insérer dans le futur code de la rue.\n\n\n1)\tPrise en compte de tous les usagers \n\nTous les usagers de la ville doivent se sentir concernés : \n-\tautomobilistes, motards, \n-\tcyclistes, utilisateurs d’engins divers (trottinettes, gyropode, skates, fauteuil roulant, …), \n-\tles coureurs, piétons à lente vitesse, \n-\tles commerçants (terrasses, étal, …), \n-\tles entreprises (chantier, intervention, …)\n-\tles livreurs, les employés municipaux, les services de ramassage des ordures ménagères,\n-\tetc…\n\nDans les illustrations de présentation de la concertation, nous sommes très surpris de ne pas voir assez de représentations des plus vulnérables comme une personne en fauteuil roulant, une personne trainant un caddie de courses, une personne âgée, une personne avec une canne (ou canne blanche), une personne avec des enfants en bas âge, …\n\nNous espérons que ce code de la rue prendra en compte chaque spécificité et montrera toutes les spécificités sont bien présentes. Ainsi nous voulons une communication inclusive (illustrations insérant des personnes en situation de vulnérabilités, clips et vidéos montrant la diversité des usagers, …).\n\nN’oublions pas aussi dès le déploiement de ce code de la rue de le rendre accessible à chacun (document lisible audio, sous titrage, écriture favorisant la lecture, respect des contraintes …). Les concepteurs doivent dès le départ se rapprocher des règles du Facile à Lire et A Comprendre.\n\n\n2)\t Les difficultés rencontrées par les personnes à mobilité réduite \n\nUne personne âgée, une personne blessée momentanément, une personne avec des enfants en bas âge, une personne avec un bagage encombrant, un livreur avec des choses lourde, une personne avec une poussette est une personne à mobilité réduite. Toute personne ne pouvant tenir debout longtemps est une personne à mobilité réduite. Une personne ayant des troubles d’équilibre est une personne à mobilité réduite. \nAinsi les personnes à mobilité réduite ne se réduisent pas à une personne ayant une grave déficience visuelle, à une personne équipée d'un fauteuil roulant ou d’appareils spécifique pour la marche (béquilles, déambulateurs, canne)\n\nCi-dessous, voici une liste de nos difficultés rencontrées au quotidien.\n\nAttitude non fairplay\no\tFrôler le piéton (en vélo, en courant,…) peut générer un déséquilibre et mettre en danger la personne.\no\tKlaxonner en ville, dans les zones 30, verte…, peut générer un déséquilibre chez une personne à mobilité réduite.\no\t(pour un cycliste) Passez au panneau M12 sans être vigilant.\no\t(pour 1 piéton) ne pas s’arrêter en plein milieu du trottoir. \n\n\nObstacles \no\tLaisser une benne à ordure au milieu du trottoir freine la progression des personnes en fauteuil roulant, des poussettes, des mamans avec des enfants en bas âge, femmes enceintes, des personnes ayant besoin d’aide pour marcher. Un détour engendre de la fatigue et souvent une mise en danger. \no\tLaisser des cartons , des objets de toutes sortes sur le trottoir obstruent le cheminement et est risque de chute pour les plus vulnérable d’entre nous.\no\tMettre son scooter au milieu d’un grand trottoir.\no\tLaisser son vélo attaché sur un trottoir étroit.\no\tLaisser son scooter le long des murs. Les personnes non ou mal voyantes s’aide des façades pour suivre leur cheminement.\no\tSe garer sur un « bâteau » , sur un passage piéton\no\tLaisser sa voiture devant son garage.\no\tSe garer quelques minutes sur une place PMR\no\tNe pas laisser d’espace derrière une voiture garée sur une place PMR (la personne peut avoir besoin de mettre le fauteuil dans le coffre.\n\nDans les transports en commun \no\tNe pas plier sa trottinette\no\tNe pas libérer l’espace PMR à la vue d’un fauteuil roulant. (Même une poussette doit libérer l’espace car la poussette laisse mieux passer les piétons)\no\tNe pas faire de l’espace dans le métro lorsqu’un fauteuil se présente\no\tRester sur son strapontin. Si vous êtes à mobilité réduite, demander à une personne de vous céder une place assise.\no\tNe prendre les ascenseurs qu’exceptionnellement,\n\nDiverses pratiques \no\tSe déplacer en ayant les yeux rivés sur son téléphone \no\tSe déplacer en ayant les écouteurs obstruant les bruits environnants\n\n\n3)\t Un code de la rue lisible et cohérent.\n\nLes différentes zones mises en place doivent avoir la même signalisation et cette signalisation doit être visible, compréhensible par chaque usager. Leur aménagement doit être cohérent et incitative (les panneaux ne sont pas suffisant).\n\nLa marchabilité de chaque rue est prioritaire sur tout aménagement. Chacun doit pouvoir aller à ses lieux de proximité où qu’il habite à Toulouse. \n\n\n4)\tUne politique équilibrée\n\nDes rues et des espaces sont laissés en piteux états. Les trous et trottoirs se dégradent sans jamais subir des rénovations depuis des années alors que d’autres rues ont déjà été rénové 2 foi. \nLa mairie se doit d’entretenir tous les espaces , avec des budgets égalitaires quelle que soit la situation de l’espace. Chaque charte (accessibilité, terrasses, …) doit s’appliquer sur l’ensemble de la ville et des contrôles doivent être mis en place pour garantir la bonne application de ces outils travaillés depuis des années. Avant toute répression il faudra prévoir un temps d'explication auprès des usagers par les forces de l'ordre.\n\nLe repos des personnes mal marchantes doit être développé dans la ville dans son ensemble afin d’encourager chacun à ne pas prendre sa voiture et à aller à pied au commerce de proximité.\n\n\nLes projets de la mairie, de la métropole et de Tisséo doivent prendre en compte la transversalité des compétences et l’interdépendance. Ainsi le cahier de prescription ERP accessible doit intégrer les outils mise en place par la charte accessibilité voirie de Toulouse Métropole, le cahier des bonnes pratiques de la marche de Tisséo doit reprendre les éléments de la charte access. Le développement des espaces doit être raisonnée et anticipée.\n\nLa ville doit développer des places de parking pour les habitants autre que des places PMR afin d’éviter que celles-ci soient occupés car il n’y a pas d’autres alternatives. Ainsi il faut penser aux stationnement minutes pour les commerces.\nL’offre de places de stationnement adaptée est en dessous des besoins des PMR. La population PMR grandit car nous vivons de plus en plus âgés. Les personnes âgées ont bien souvent un périmètre de marche limité. La mairie doit aussi permettre aux personnes dont la station debout est pénible de venir en voiture et stationner au plus proche des services. C'est pourquoi il est indispensable d’innover et de créer une autre sorte de stationnement prioritaire ne nécessitant pas autant de surface (une dimension de place classique suffit) qu'une place de stationnement PMR.\n\nLa ville doit aussi réfléchir à tous les moyens utiles pour soulager la circulation des personnes les plus vulnérables notamment en créant des navettes accessibles à tous, gratuites et régulières pour joindre les parkings éloignés des services."]

+["La mise en place d’un code de la rue dans une commune permet \n- Un meilleur partage de l’espace routier et de ses annexes (trottoirs, places, etc...)\n- Renforce la sécurité des usagers les plus vulnérables\n- Le développement des modes de transport écologique.\n\nLa création de ce code de la rue permet de sensibiliser chacun au respect de l’autre, d’appuyer sur certains dispositifs (panneau M12, zones de rencontre, voies vertes, …), d’élargir les dispositifs à la ville (zone 30 dans toute la ville), et d’en contrôler le respect. \n\n>> APF France handicap 31 ne peut que se réjouir de cet outils mis en place à Toulouse. Elle espère que ce moyen permettra de réduire de manière conséquente les incivilités quotidiennes qui empêchent certaines personnes de circuler normalement dans un espace qui leur est dédié.\nComme 2p2r, APF France handicap souhaite que ce code de la rue soit exhaustif. Ce code doit prendre en compte toutes les situations de vulnérabilités de manière explicite.\n\nAPF France handicap 31 aimerait que cet outils soit travaillé avec le groupe de travail Access de Toulouse Métropole\nAinsi, pour commencer le travail avec les personnes à besoins spécifiques, APF France handicap 31 par ce courrier se permet de mettre en avant quelques éléments de base à insérer dans le futur code de la rue.\n\n\n1)\tPrise en compte de tous les usagers \n\nTous les usagers de la ville doivent se sentir concernés : \n-\tautomobilistes, motards, \n-\tcyclistes, utilisateurs d’engins divers (trottinettes, gyropode, skates, fauteuil roulant, …), \n-\tles coureurs, piétons à lente vitesse, \n-\tles commerçants (terrasses, étal, …), \n-\tles entreprises (chantier, intervention, …)\n-\tles livreurs, les employés municipaux, les services de ramassage des ordures ménagères,\n-\tetc…\n\nDans les illustrations de présentation de la concertation, nous sommes très surpris de ne pas voir assez de représentations des plus vulnérables comme une personne en fauteuil roulant, une personne trainant un caddie de courses, une personne âgée, une personne avec une canne (ou canne blanche), une personne avec des enfants en bas âge, …\n\nNous espérons que ce code de la rue prendra en compte chaque spécificité et montrera toutes les spécificités sont bien présentes. Ainsi nous voulons une communication inclusive (illustrations insérant des personnes en situation de vulnérabilités, clips et vidéos montrant la diversité des usagers, …).\n\nN’oublions pas aussi dès le déploiement de ce code de la rue de le rendre accessible à chacun (document lisible audio, sous titrage, écriture favorisant la lecture, respect des contraintes …). Les concepteurs doivent dès le départ se rapprocher des règles du Facile à Lire et A Comprendre.\n\n\n2)\t Les difficultés rencontrées par les personnes à mobilité réduite \n\nUne personne âgée, une personne blessée momentanément, une personne avec des enfants en bas âge, une personne avec un bagage encombrant, un livreur avec des choses lourde, une personne avec une poussette est une personne à mobilité réduite. Toute personne ne pouvant tenir debout longtemps est une personne à mobilité réduite. Une personne ayant des troubles d’équilibre est une personne à mobilité réduite. \nAinsi les personnes à mobilité réduite ne se réduisent pas à une personne ayant une grave déficience visuelle, à une personne équipée d'un fauteuil roulant ou d’appareils spécifique pour la marche (béquilles, déambulateurs, canne)\n\nCi-dessous, voici une liste de nos difficultés rencontrées au quotidien.\n\nAttitude non fairplay\no\tFrôler le piéton (en vélo, en courant,…) peut générer un déséquilibre et mettre en danger la personne.\no\tKlaxonner en ville, dans les zones 30, verte…, peut générer un déséquilibre chez une personne à mobilité réduite.\no\t(pour un cycliste) Passez au panneau M12 sans être vigilant.\no\t(pour 1 piéton) ne pas s’arrêter en plein milieu du trottoir. \n\n\nObstacles \no\tLaisser une benne à ordure au milieu du trottoir freine la progression des personnes en fauteuil roulant, des poussettes, des mamans avec des enfants en bas âge, femmes enceintes, des personnes ayant besoin d’aide pour marcher. Un détour engendre de la fatigue et souvent une mise en danger. \no\tLaisser des cartons , des objets de toutes sortes sur le trottoir obstruent le cheminement et est risque de chute pour les plus vulnérable d’entre nous.\no\tMettre son scooter au milieu d’un grand trottoir.\no\tLaisser son vélo attaché sur un trottoir étroit.\no\tLaisser son scooter le long des murs. Les personnes non ou mal voyantes s’aide des façades pour suivre leur cheminement.\no\tSe garer sur un « bâteau » , sur un passage piéton\no\tLaisser sa voiture devant son garage.\no\tSe garer quelques minutes sur une place PMR\no\tNe pas laisser d’espace derrière une voiture garée sur une place PMR (la personne peut avoir besoin de mettre le fauteuil dans le coffre.\n\nDans les transports en commun \no\tNe pas plier sa trottinette\no\tNe pas libérer l’espace PMR à la vue d’un fauteuil roulant. (Même une poussette doit libérer l’espace car la poussette laisse mieux passer les piétons)\no\tNe pas faire de l’espace dans le métro lorsqu’un fauteuil se présente\no\tRester sur son strapontin. Si vous êtes à mobilité réduite, demander à une personne de vous céder une place assise.\no\tNe prendre les ascenseurs qu’exceptionnellement,\n\nDiverses pratiques \no\tSe déplacer en ayant les yeux rivés sur son téléphone \no\tSe déplacer en ayant les écouteurs obstruant les bruits environnants\n\n\n3)\t Un code de la rue lisible et cohérent.\n\nLes différentes zones mises en place doivent avoir la même signalisation et cette signalisation doit être visible, compréhensible par chaque usager. Leur aménagement doit être cohérent et incitative (les panneaux ne sont pas suffisant).\n\nLa marchabilité de chaque rue est prioritaire sur tout aménagement. Chacun doit pouvoir aller à ses lieux de proximité où qu’il habite à Toulouse. \n\n\n4)\tUne politique équilibrée\n\nDes rues et des espaces sont laissés en piteux états. Les trous et trottoirs se dégradent sans jamais subir des rénovations depuis des années alors que d’autres rues ont déjà été rénové 2 foi. \nLa mairie se doit d’entretenir tous les espaces , avec des budgets égalitaires quelle que soit la situation de l’espace. Chaque charte (accessibilité, terrasses, …) doit s’appliquer sur l’ensemble de la ville et des contrôles doivent être mis en place pour garantir la bonne application de ces outils travaillés depuis des années. Avant toute répression il faudra prévoir un temps d'explication auprès des usagers par les forces de l'ordre.\n\nLe repos des personnes mal marchantes doit être développé dans la ville dans son ensemble afin d’encourager chacun à ne pas prendre sa voiture et à aller à pied au commerce de proximité.\n\n\nLes projets de la mairie, de la métropole et de Tisséo doivent prendre en compte la transversalité des compétences et l’interdépendance. Ainsi le cahier de prescription ERP accessible doit intégrer les outils mise en place par la charte accessibilité voirie de Toulouse Métropole, le cahier des bonnes pratiques de la marche de Tisséo doit reprendre les éléments de la charte access. Le développement des espaces doit être raisonnée et anticipée.\n\nLa ville doit développer des places de parking pour les habitants autre que des places PMR afin d’éviter que celles-ci soient occupés car il n’y a pas d’autres alternatives. Ainsi il faut penser aux stationnement minutes pour les commerces.\nL’offre de places de stationnement adaptée est en dessous des besoins des PMR. La population PMR grandit car nous vivons de plus en plus âgés. Les personnes âgées ont bien souvent un périmètre de marche limité. La mairie doit aussi permettre aux personnes dont la station debout est pénible de venir en voiture et stationner au plus proche des services. C'est pourquoi il est indispensable d’innover et de créer une autre sorte de stationnement prioritaire ne nécessitant pas autant de surface (une dimension de place classique suffit) qu'une place de stationnement PMR.\n\nLa ville doit aussi réfléchir à tous les moyens utiles pour soulager la circulation des personnes les plus vulnérables notamment en créant des navettes accessibles à tous, gratuites et régulières pour joindre les parkings éloignés des services."]

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Ce code doit prendre en compte toutes les situations de vulnérabilités de manière explicite.\n\nAPF France handicap 31 aimerait que cet outils soit travaillé avec le groupe de travail Access de Toulouse Métropole\nAinsi, pour commencer le travail avec les personnes à besoins spécifiques, APF France handicap 31 par ce courrier se permet de mettre en avant quelques éléments de base à insérer dans le futur code de la rue.\n\n\n1)\tPrise en compte de tous les usagers \n\nTous les usagers de la ville doivent se sentir concernés : \n-\tautomobilistes, motards, \n-\tcyclistes, utilisateurs d’engins divers (trottinettes, gyropode, skates, fauteuil roulant, …), \n-\tles coureurs, piétons à lente vitesse, \n-\tles commerçants (terrasses, étal, …), \n-\tles entreprises (chantier, intervention, …)\n-\tles livreurs, les employés municipaux, les services de ramassage des ordures ménagères,\n-\tetc…\n\nDans les illustrations de présentation de la concertation, nous sommes très surpris de ne pas voir assez de représentations des plus vulnérables comme une personne en fauteuil roulant, une personne trainant un caddie de courses, une personne âgée, une personne avec une canne (ou canne blanche), une personne avec des enfants en bas âge, …\n\nNous espérons que ce code de la rue prendra en compte chaque spécificité et montrera toutes les spécificités sont bien présentes. Ainsi nous voulons une communication inclusive (illustrations insérant des personnes en situation de vulnérabilités, clips et vidéos montrant la diversité des usagers, …).\n\nN’oublions pas aussi dès le déploiement de ce code de la rue de le rendre accessible à chacun (document lisible audio, sous titrage, écriture favorisant la lecture, respect des contraintes …). Les concepteurs doivent dès le départ se rapprocher des règles du Facile à Lire et A Comprendre.\n\n\n2)\t Les difficultés rencontrées par les personnes à mobilité réduite \n\nUne personne âgée, une personne blessée momentanément, une personne avec des enfants en bas âge, une personne avec un bagage encombrant, un livreur avec des choses lourde, une personne avec une poussette est une personne à mobilité réduite. Toute personne ne pouvant tenir debout longtemps est une personne à mobilité réduite. Une personne ayant des troubles d’équilibre est une personne à mobilité réduite. \nAinsi les personnes à mobilité réduite ne se réduisent pas à une personne ayant une grave déficience visuelle, à une personne équipée d'un fauteuil roulant ou d’appareils spécifique pour la marche (béquilles, déambulateurs, canne)\n\nCi-dessous, voici une liste de nos difficultés rencontrées au quotidien.\n\nAttitude non fairplay\no\tFrôler le piéton (en vélo, en courant,…) peut générer un déséquilibre et mettre en danger la personne.\no\tKlaxonner en ville, dans les zones 30, verte…, peut générer un déséquilibre chez une personne à mobilité réduite.\no\t(pour un cycliste) Passez au panneau M12 sans être vigilant.\no\t(pour 1 piéton) ne pas s’arrêter en plein milieu du trottoir. \n\n\nObstacles \no\tLaisser une benne à ordure au milieu du trottoir freine la progression des personnes en fauteuil roulant, des poussettes, des mamans avec des enfants en bas âge, femmes enceintes, des personnes ayant besoin d’aide pour marcher. Un détour engendre de la fatigue et souvent une mise en danger. \no\tLaisser des cartons , des objets de toutes sortes sur le trottoir obstruent le cheminement et est risque de chute pour les plus vulnérable d’entre nous.\no\tMettre son scooter au milieu d’un grand trottoir.\no\tLaisser son vélo attaché sur un trottoir étroit.\no\tLaisser son scooter le long des murs. Les personnes non ou mal voyantes s’aide des façades pour suivre leur cheminement.\no\tSe garer sur un « bâteau » , sur un passage piéton\no\tLaisser sa voiture devant son garage.\no\tSe garer quelques minutes sur une place PMR\no\tNe pas laisser d’espace derrière une voiture garée sur une place PMR (la personne peut avoir besoin de mettre le fauteuil dans le coffre.\n\nDans les transports en commun \no\tNe pas plier sa trottinette\no\tNe pas libérer l’espace PMR à la vue d’un fauteuil roulant. (Même une poussette doit libérer l’espace car la poussette laisse mieux passer les piétons)\no\tNe pas faire de l’espace dans le métro lorsqu’un fauteuil se présente\no\tRester sur son strapontin. Si vous êtes à mobilité réduite, demander à une personne de vous céder une place assise.\no\tNe prendre les ascenseurs qu’exceptionnellement,\n\nDiverses pratiques \no\tSe déplacer en ayant les yeux rivés sur son téléphone \no\tSe déplacer en ayant les écouteurs obstruant les bruits environnants\n\n\n3)\t Un code de la rue lisible et cohérent.\n\nLes différentes zones mises en place doivent avoir la même signalisation et cette signalisation doit être visible, compréhensible par chaque usager. Leur aménagement doit être cohérent et incitative (les panneaux ne sont pas suffisant).\n\nLa marchabilité de chaque rue est prioritaire sur tout aménagement. Chacun doit pouvoir aller à ses lieux de proximité où qu’il habite à Toulouse. \n\n\n4)\tUne politique équilibrée\n\nDes rues et des espaces sont laissés en piteux états. Les trous et trottoirs se dégradent sans jamais subir des rénovations depuis des années alors que d’autres rues ont déjà été rénové 2 foi. \nLa mairie se doit d’entretenir tous les espaces , avec des budgets égalitaires quelle que soit la situation de l’espace. Chaque charte (accessibilité, terrasses, …) doit s’appliquer sur l’ensemble de la ville et des contrôles doivent être mis en place pour garantir la bonne application de ces outils travaillés depuis des années. Avant toute répression il faudra prévoir un temps d'explication auprès des usagers par les forces de l'ordre.\n\nLe repos des personnes mal marchantes doit être développé dans la ville dans son ensemble afin d’encourager chacun à ne pas prendre sa voiture et à aller à pied au commerce de proximité.\n\n\nLes projets de la mairie, de la métropole et de Tisséo doivent prendre en compte la transversalité des compétences et l’interdépendance. Ainsi le cahier de prescription ERP accessible doit intégrer les outils mise en place par la charte accessibilité voirie de Toulouse Métropole, le cahier des bonnes pratiques de la marche de Tisséo doit reprendre les éléments de la charte access. Le développement des espaces doit être raisonnée et anticipée.\n\nLa ville doit développer des places de parking pour les habitants autre que des places PMR afin d’éviter que celles-ci soient occupés car il n’y a pas d’autres alternatives. Ainsi il faut penser aux stationnement minutes pour les commerces.\nL’offre de places de stationnement adaptée est en dessous des besoins des PMR. La population PMR grandit car nous vivons de plus en plus âgés. Les personnes âgées ont bien souvent un périmètre de marche limité. La mairie doit aussi permettre aux personnes dont la station debout est pénible de venir en voiture et stationner au plus proche des services. C'est pourquoi il est indispensable d’innover et de créer une autre sorte de stationnement prioritaire ne nécessitant pas autant de surface (une dimension de place classique suffit) qu'une place de stationnement PMR.\n\nLa ville doit aussi réfléchir à tous les moyens utiles pour soulager la circulation des personnes les plus vulnérables notamment en créant des navettes accessibles à tous, gratuites et régulières pour joindre les parkings éloignés des services."]

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+["La mise en place d’un code de la rue dans une commune permet \n- Un meilleur partage de l’espace routier et de ses annexes (trottoirs, places, etc...)\n- Renforce la sécurité des usagers les plus vulnérables\n- Le développement des modes de transport écologique.\n\nLa création de ce code de la rue permet de sensibiliser chacun au respect de l’autre, d’appuyer sur certains dispositifs (panneau M12, zones de rencontre, voies vertes, …), d’élargir les dispositifs à la ville (zone 30 dans toute la ville), et d’en contrôler le respect. \n\n>> APF France handicap 31 ne peut que se réjouir de cet outils mis en place à Toulouse. Elle espère que ce moyen permettra de réduire de manière conséquente les incivilités quotidiennes qui empêchent certaines personnes de circuler normalement dans un espace qui leur est dédié.\nComme 2p2r, APF France handicap souhaite que ce code de la rue soit exhaustif. Ce code doit prendre en compte toutes les situations de vulnérabilités de manière explicite.\n\nAPF France handicap 31 aimerait que cet outils soit travaillé avec le groupe de travail Access de Toulouse Métropole\nAinsi, pour commencer le travail avec les personnes à besoins spécifiques, APF France handicap 31 par ce courrier se permet de mettre en avant quelques éléments de base à insérer dans le futur code de la rue.\n\n\n1)\tPrise en compte de tous les usagers \n\nTous les usagers de la ville doivent se sentir concernés : \n-\tautomobilistes, motards, \n-\tcyclistes, utilisateurs d’engins divers (trottinettes, gyropode, skates, fauteuil roulant, …), \n-\tles coureurs, piétons à lente vitesse, \n-\tles commerçants (terrasses, étal, …), \n-\tles entreprises (chantier, intervention, …)\n-\tles livreurs, les employés municipaux, les services de ramassage des ordures ménagères,\n-\tetc…\n\nDans les illustrations de présentation de la concertation, nous sommes très surpris de ne pas voir assez de représentations des plus vulnérables comme une personne en fauteuil roulant, une personne trainant un caddie de courses, une personne âgée, une personne avec une canne (ou canne blanche), une personne avec des enfants en bas âge, …\n\nNous espérons que ce code de la rue prendra en compte chaque spécificité et montrera toutes les spécificités sont bien présentes. Ainsi nous voulons une communication inclusive (illustrations insérant des personnes en situation de vulnérabilités, clips et vidéos montrant la diversité des usagers, …).\n\nN’oublions pas aussi dès le déploiement de ce code de la rue de le rendre accessible à chacun (document lisible audio, sous titrage, écriture favorisant la lecture, respect des contraintes …). Les concepteurs doivent dès le départ se rapprocher des règles du Facile à Lire et A Comprendre.\n\n\n2)\t Les difficultés rencontrées par les personnes à mobilité réduite \n\nUne personne âgée, une personne blessée momentanément, une personne avec des enfants en bas âge, une personne avec un bagage encombrant, un livreur avec des choses lourde, une personne avec une poussette est une personne à mobilité réduite. Toute personne ne pouvant tenir debout longtemps est une personne à mobilité réduite. Une personne ayant des troubles d’équilibre est une personne à mobilité réduite. \nAinsi les personnes à mobilité réduite ne se réduisent pas à une personne ayant une grave déficience visuelle, à une personne équipée d'un fauteuil roulant ou d’appareils spécifique pour la marche (béquilles, déambulateurs, canne)\n\nCi-dessous, voici une liste de nos difficultés rencontrées au quotidien.\n\nAttitude non fairplay\no\tFrôler le piéton (en vélo, en courant,…) peut générer un déséquilibre et mettre en danger la personne.\no\tKlaxonner en ville, dans les zones 30, verte…, peut générer un déséquilibre chez une personne à mobilité réduite.\no\t(pour un cycliste) Passez au panneau M12 sans être vigilant.\no\t(pour 1 piéton) ne pas s’arrêter en plein milieu du trottoir. \n\n\nObstacles \no\tLaisser une benne à ordure au milieu du trottoir freine la progression des personnes en fauteuil roulant, des poussettes, des mamans avec des enfants en bas âge, femmes enceintes, des personnes ayant besoin d’aide pour marcher. Un détour engendre de la fatigue et souvent une mise en danger. \no\tLaisser des cartons , des objets de toutes sortes sur le trottoir obstruent le cheminement et est risque de chute pour les plus vulnérable d’entre nous.\no\tMettre son scooter au milieu d’un grand trottoir.\no\tLaisser son vélo attaché sur un trottoir étroit.\no\tLaisser son scooter le long des murs. Les personnes non ou mal voyantes s’aide des façades pour suivre leur cheminement.\no\tSe garer sur un « bâteau » , sur un passage piéton\no\tLaisser sa voiture devant son garage.\no\tSe garer quelques minutes sur une place PMR\no\tNe pas laisser d’espace derrière une voiture garée sur une place PMR (la personne peut avoir besoin de mettre le fauteuil dans le coffre.\n\nDans les transports en commun \no\tNe pas plier sa trottinette\no\tNe pas libérer l’espace PMR à la vue d’un fauteuil roulant. (Même une poussette doit libérer l’espace car la poussette laisse mieux passer les piétons)\no\tNe pas faire de l’espace dans le métro lorsqu’un fauteuil se présente\no\tRester sur son strapontin. Si vous êtes à mobilité réduite, demander à une personne de vous céder une place assise.\no\tNe prendre les ascenseurs qu’exceptionnellement,\n\nDiverses pratiques \no\tSe déplacer en ayant les yeux rivés sur son téléphone \no\tSe déplacer en ayant les écouteurs obstruant les bruits environnants\n\n\n3)\t Un code de la rue lisible et cohérent.\n\nLes différentes zones mises en place doivent avoir la même signalisation et cette signalisation doit être visible, compréhensible par chaque usager. Leur aménagement doit être cohérent et incitative (les panneaux ne sont pas suffisant).\n\nLa marchabilité de chaque rue est prioritaire sur tout aménagement. Chacun doit pouvoir aller à ses lieux de proximité où qu’il habite à Toulouse. \n\n\n4)\tUne politique équilibrée\n\nDes rues et des espaces sont laissés en piteux états. Les trous et trottoirs se dégradent sans jamais subir des rénovations depuis des années alors que d’autres rues ont déjà été rénové 2 foi. \nLa mairie se doit d’entretenir tous les espaces , avec des budgets égalitaires quelle que soit la situation de l’espace. Chaque charte (accessibilité, terrasses, …) doit s’appliquer sur l’ensemble de la ville et des contrôles doivent être mis en place pour garantir la bonne application de ces outils travaillés depuis des années. Avant toute répression il faudra prévoir un temps d'explication auprès des usagers par les forces de l'ordre.\n\nLe repos des personnes mal marchantes doit être développé dans la ville dans son ensemble afin d’encourager chacun à ne pas prendre sa voiture et à aller à pied au commerce de proximité.\n\n\nLes projets de la mairie, de la métropole et de Tisséo doivent prendre en compte la transversalité des compétences et l’interdépendance. Ainsi le cahier de prescription ERP accessible doit intégrer les outils mise en place par la charte accessibilité voirie de Toulouse Métropole, le cahier des bonnes pratiques de la marche de Tisséo doit reprendre les éléments de la charte access. Le développement des espaces doit être raisonnée et anticipée.\n\nLa ville doit développer des places de parking pour les habitants autre que des places PMR afin d’éviter que celles-ci soient occupés car il n’y a pas d’autres alternatives. Ainsi il faut penser aux stationnement minutes pour les commerces.\nL’offre de places de stationnement adaptée est en dessous des besoins des PMR. La population PMR grandit car nous vivons de plus en plus âgés. Les personnes âgées ont bien souvent un périmètre de marche limité. La mairie doit aussi permettre aux personnes dont la station debout est pénible de venir en voiture et stationner au plus proche des services. C'est pourquoi il est indispensable d’innover et de créer une autre sorte de stationnement prioritaire ne nécessitant pas autant de surface (une dimension de place classique suffit) qu'une place de stationnement PMR.\n\nLa ville doit aussi réfléchir à tous les moyens utiles pour soulager la circulation des personnes les plus vulnérables notamment en créant des navettes accessibles à tous, gratuites et régulières pour joindre les parkings éloignés des services."]

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APF France handicap 31

Version créée le 29/06/2023 15:34