9. Trois Cocus / Borderouge / Croix Daurade / Paléficat / Grand Selve
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Changements sur "Jeunes du quartier, comment les guider sans sombrer dans la délinquance "
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- +{"fr"=>"Jeunes du quartier, comment les guider sans sombrer dans la délinquance "}
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- +["Bonjour, \nHabitant le quartier Borderouge sud depuis 2002, nous avons vu le quartier se développer de manière exponentielle. Des familles s'y sont installées ou y ont créé leur famille. Nous avons vu des classes maternelles et primaires de plus en plus surchargées, sans compter les collèges avec beaucoup d'adolescents en manque de repères, malgré des parents attentifs et responsables. Aujourd'hui, les interlocuteurs privilégiés des jeunes sont les réseaux sociaux au risque et parfois de manière concrète, de plonger les jeunes dans une petite délinquance voire plus grande pour subvenir à leurs besoins personnels en tabac, snacks entre copains, sans compter le cannabis qui semble s'être démocratisé dans la tête de ces jeunes autant que le tabac ou l'alcool. Les parents malgré une éducation, une sensibilisation aux phénomènes d'addictions ont beaucoup de mal à suivre et à se faire entendre par leurs enfants. Il fût un temps où dans le quartier Negreneys notamment, des éducateurs allaient à la rencontre des jeunes, \"patrouillaient\", pour essayer de les guider au travers d'activités ludiques, engageantes comme le sport et en leur donnant un sentiment d'utilité. Sur le quartier de Borderouge, rien de cela il me semble. Les jeunes restent entre entre-eux, se stimulent mutuellement, les musiques de rap restent des lignes de conduite en prônant le rejet de l'autorité policière, la prison, un passage presque inévitable, une expérience dans une vie. Aujourd'hui, les enfants, futurs adolescents sont à mon sens gravement exposés à toutes formes de tentations à cause des réseaux sociaux, des influences qui banalisent certains comportements répréhensibles. À partir de 16 ans, l'adolescent reste difficilement réceptif au cadre des parents avec la menace de fugue, d'aller dormir chez les amis qui restent une priorité avant celle des parents qui se retrouvent démunis . La scolarité reste difficile particulièrement pour les garçons. Un quartier comme Borderouge, avec une jeunesse désorientée, exposée, risque de connaître, si ce n'est déjà le cas, un développement de comportements délictueux.\nFace à ce constat, il serait approprié, comme c'est le cas dans les pays scandinaves, de créer des structures de quartier dédiées à chaque tranche d'âge, avec des éducateurs où les jeunes collégiens et lycéens ou jeunes déscolarisés, pourraient s'y retrouver pour différentes activités ou simplement se poser entre camarades et notamment le soir car pour les plus âgés, le domicile des parents reste inapproprié. Cela permettrait de rassurer les parents de savoir leurs enfants dans un lieu cadré plutôt que de les voir au pied d'une résidence ou à déambuler dans un quartier où ils seraient des proies. La tâche est compliquée et nécessite beaucoup de moyens mais il semble nécessaire que ceux-ci soient une priorité pour éviter à une jeunesse de sombrer et qui coûterait plus cher à la société en terme humains et financiers. En vous remerciant pour votre lecture et votre implication pour le bien-être d'un quartier et de ses habitants."]
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12/06/2024 12:53