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Chapitre 3 â Concertation prĂ©alable rĂ©glementaire Ă la crĂ©ation de la ZAC
14/10/2024 - 14/12/2024
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Préserver les espaces verts naturels et agricoles
Le dossier de concertation prĂ©alable Ă la crĂ©ation de la ZAC PalĂ©ficat - Rives de lâHers prĂ©voit environ 4000 logements (soit environ 9000 habitants), en baisse par rapport au projet initialement prĂ©vu (7000 logements pour 16000 habitants) afin de respecter lâobjectif du ZĂ©ro Artificialisation Nette de la loi Climat et RĂ©silience.
Dans lâesprit de cette loi, il est communĂ©ment admis que la prioritĂ© devient de "reconstruire la ville sur la villeâ : revitalisation des centres de quartier, requalification des friches, nouveaux modes dâhabiter et de travailler plus inclusifs, construction sur les zones dĂ©jĂ artificialisĂ©es. A rebours de cet esprit, le projet prĂ©vu pour le secteur de Paleficat constituerait lâune des derniĂšres extensions de la ville Ă voir une artificialisation massive sur les 121 ha du pĂ©rimĂštre du projet, qui sont aujourdâhui en large majoritĂ© des espaces naturels et agricoles ; sur ce pĂ©rimĂštre, seulement 18 ha (soit Ă peine 15%) seraient rĂ©servĂ©s au futur parc du Ru.
Compte tenu de lâĂ©volution climatique, le quartier doit jouer un rĂŽle vital Ă la transition entre les espaces naturels protĂ©gĂ©s (Grand Parc de lâHers) et la citĂ© : prĂ©servation des sols de lâartificialisation, maintien et extension de la couverture arborĂ©e pour crĂ©er des puits de fraĂźcheur, dĂ©veloppement de zones agricoles oĂč des pratiques Ă©cologiques doivent permettre dâamener des produits bio en circuit court vers des marchĂ©s, des AMAP ou des collectivitĂ©s (cantines des Ă©coles, collĂšges, etc).
Par ailleurs, le modĂšle dâurbanisme de la mĂ©tropole, pour Ă©prouvĂ© quâil soit, ne doit plus se faire au dĂ©triment des territoires pĂ©riphĂ©riques. Il commence Ă atteindre ses limites Ă Toulouse, et lâargument de lâattractivitĂ© dâun territoire doit maintenant ĂȘtre pensĂ© Ă lâĂ©chelle de la rĂ©gion, pour Ă©viter quâĂ terme, lâOccitanie prĂ©sente une mĂ©tropole en voie dâembolisation entourĂ©e de dĂ©sert ruraux sous-Ă©quipĂ©s en amĂ©nitĂ©s urbaines. Accueillir de nouveaux habitants nâest donc absolument pas une raison recevable pour justifier la destruction dâespaces naturels qui sont eux indispensables Ă la vie dans la mĂ©tropole.
Je soutiens la position du collectif Le Bocage Autrement : amĂ©nager la totalitĂ© du pĂ©rimĂštre du projet en un espace naturel rĂ©crĂ©atif et agricole, en prolongement du Grand Parc de lâHers, et en prĂ©voyant uniquement les logements nĂ©cessaires pour les personnes travaillant dans cet espace. A cet Ă©gard, le document de position publiĂ© en fĂ©vrier 2024 par le Collectif est la rĂ©fĂ©rence (PalĂ©ficat - Rives de lâHers : Un axe pionnier pour un grand parc urbain naturel, en pj)
Dans lâesprit de cette loi, il est communĂ©ment admis que la prioritĂ© devient de "reconstruire la ville sur la villeâ : revitalisation des centres de quartier, requalification des friches, nouveaux modes dâhabiter et de travailler plus inclusifs, construction sur les zones dĂ©jĂ artificialisĂ©es. A rebours de cet esprit, le projet prĂ©vu pour le secteur de Paleficat constituerait lâune des derniĂšres extensions de la ville Ă voir une artificialisation massive sur les 121 ha du pĂ©rimĂštre du projet, qui sont aujourdâhui en large majoritĂ© des espaces naturels et agricoles ; sur ce pĂ©rimĂštre, seulement 18 ha (soit Ă peine 15%) seraient rĂ©servĂ©s au futur parc du Ru.
Compte tenu de lâĂ©volution climatique, le quartier doit jouer un rĂŽle vital Ă la transition entre les espaces naturels protĂ©gĂ©s (Grand Parc de lâHers) et la citĂ© : prĂ©servation des sols de lâartificialisation, maintien et extension de la couverture arborĂ©e pour crĂ©er des puits de fraĂźcheur, dĂ©veloppement de zones agricoles oĂč des pratiques Ă©cologiques doivent permettre dâamener des produits bio en circuit court vers des marchĂ©s, des AMAP ou des collectivitĂ©s (cantines des Ă©coles, collĂšges, etc).
Par ailleurs, le modĂšle dâurbanisme de la mĂ©tropole, pour Ă©prouvĂ© quâil soit, ne doit plus se faire au dĂ©triment des territoires pĂ©riphĂ©riques. Il commence Ă atteindre ses limites Ă Toulouse, et lâargument de lâattractivitĂ© dâun territoire doit maintenant ĂȘtre pensĂ© Ă lâĂ©chelle de la rĂ©gion, pour Ă©viter quâĂ terme, lâOccitanie prĂ©sente une mĂ©tropole en voie dâembolisation entourĂ©e de dĂ©sert ruraux sous-Ă©quipĂ©s en amĂ©nitĂ©s urbaines. Accueillir de nouveaux habitants nâest donc absolument pas une raison recevable pour justifier la destruction dâespaces naturels qui sont eux indispensables Ă la vie dans la mĂ©tropole.
Je soutiens la position du collectif Le Bocage Autrement : amĂ©nager la totalitĂ© du pĂ©rimĂštre du projet en un espace naturel rĂ©crĂ©atif et agricole, en prolongement du Grand Parc de lâHers, et en prĂ©voyant uniquement les logements nĂ©cessaires pour les personnes travaillant dans cet espace. A cet Ă©gard, le document de position publiĂ© en fĂ©vrier 2024 par le Collectif est la rĂ©fĂ©rence (PalĂ©ficat - Rives de lâHers : Un axe pionnier pour un grand parc urbain naturel, en pj)
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