Mobilité : Projet Jonction Est
Un maillon fort des déplacements dans l’Est de la Métropole
Non à la jonction EST
En 2022, nous constatons que ce projet de la Jonction Est est à nouveau présenté (il l’a déjà été en 2016) sans aucune autre alternative, alors que le Plan de Déplacement Urbain de Toulouse Métropole a été annulé en 2021 car le rapport d'évaluation environnementale ne comportait pas de solutions de substitution raisonnables au plan présenté,
Il envoie un très mauvais signal : il donne l’illusion que l’on peut continuer à privilégier les transports en voiture individuelle sans remettre en cause ses habitudes face à l’urgence climatique. Dans le secteur Est, la moitié des déplacements en voiture font moins de 5 km, et pourraient être assurés en privilégiant les modes actifs, à condition de les sécuriser. Mais l’INSEE constate que sur les trajets de moins de 5 km, le vélo est deux fois moins utilisé en couronne des grandes villes, où le maillage des aménagements cyclables et des sites propres pour les bus est bien moins dense et efficient que dans les centres. Rappelons l’impact des déplacements représentant 31 % de nos émissions carbone.
Avec le développement conséquent de l’urbanisation, les projections de trafic automobile en 2030 annoncent une augmentation de 31 % par rapport à 2019 dans le secteur Est. Comme toute voie nouvelle, ce projet contribuera à engendrer un trafic indirect plus général dans tout l’Est toulousain. De plus en juin 2017, l’Autorité de régulation des Transports (ARAFER) concluait que « la création de ce nouveau diffuseur conduirait à accroître la congestion de la rocade est et donc à dégrader les conditions de circulation des usagers de l’autoroute ».
Le nouveau PLUiH de Toulouse Métropole, qui a été également annulé, devra selon la note d’enjeux des services de l’État de 2022 structurer la ville pour que « …L’usage de la voiture individuelle » devienne « une alternative et non plus le mode de transport privilégié… ».
Si le projet de Jonction Est engendre la destruction d’espaces naturels et agricoles, de zones humides et boisées, ce qui serait incohérent avec l’objectif national de zéro artificialisation nette (loi Climat et résilience n° 2021-1104) des sols pour tout projet urbain, il contribue également à fragmenter les zones naturelles du secteur, rendant difficile le déplacement des espèces présentes.
Il envoie un très mauvais signal : il donne l’illusion que l’on peut continuer à privilégier les transports en voiture individuelle sans remettre en cause ses habitudes face à l’urgence climatique. Dans le secteur Est, la moitié des déplacements en voiture font moins de 5 km, et pourraient être assurés en privilégiant les modes actifs, à condition de les sécuriser. Mais l’INSEE constate que sur les trajets de moins de 5 km, le vélo est deux fois moins utilisé en couronne des grandes villes, où le maillage des aménagements cyclables et des sites propres pour les bus est bien moins dense et efficient que dans les centres. Rappelons l’impact des déplacements représentant 31 % de nos émissions carbone.
Avec le développement conséquent de l’urbanisation, les projections de trafic automobile en 2030 annoncent une augmentation de 31 % par rapport à 2019 dans le secteur Est. Comme toute voie nouvelle, ce projet contribuera à engendrer un trafic indirect plus général dans tout l’Est toulousain. De plus en juin 2017, l’Autorité de régulation des Transports (ARAFER) concluait que « la création de ce nouveau diffuseur conduirait à accroître la congestion de la rocade est et donc à dégrader les conditions de circulation des usagers de l’autoroute ».
Le nouveau PLUiH de Toulouse Métropole, qui a été également annulé, devra selon la note d’enjeux des services de l’État de 2022 structurer la ville pour que « …L’usage de la voiture individuelle » devienne « une alternative et non plus le mode de transport privilégié… ».
Si le projet de Jonction Est engendre la destruction d’espaces naturels et agricoles, de zones humides et boisées, ce qui serait incohérent avec l’objectif national de zéro artificialisation nette (loi Climat et résilience n° 2021-1104) des sols pour tout projet urbain, il contribue également à fragmenter les zones naturelles du secteur, rendant difficile le déplacement des espèces présentes.
Le budget réservé à la Jonction Est pourrait être investi avantageusement dans le sens du développement des transports en commun et des modes doux, afin notamment de réduire notre impact carbone.
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