Mobilité : Projet Jonction Est
Un maillon fort des déplacements dans l’Est de la Métropole
Jonction Est : un projet aussi anachronique qu’inutile
Ce projet de nouvel échangeur, distant d’à peine quelques centaines de mètres des échangeurs 17 et 18, ne réglera en rien les problèmes d’embouteillages sur la rocade Est et va en créer de nouveaux aux abords des bretelles d’accès (M16 et rue Maurice Hurel). Sa construction va en outre détruire un des derniers espaces de nature et occasionner l’abattage de 5 000 arbres, privant ainsi Toulouse, Balma et Quint-Fonsegrives d’un poumon vert essentiel dans la perspective d’étés de plus en chauds. Cette infrastructure routière conséquente va aussi chasser et finalement éradiquer toute la faune qui vit dans la zone de Ribaute, autour de la Saune, et « désanimaliser » un peu plus les abords de nos communes.
En encourageant une nouvelle fois la circulation de voitures individuelles, ce projet ne s’inscrit pas dans le long terme dont la logique est strictement inverse, à savoir celle de la réduction de notre consommation énergétique et de la pollution atmosphérique. Les 60 millions d’euros (chiffres 2016, qui ont explosé depuis) budgétés pour ce projet seraient bien mieux utilisés dans le but de développer les transports en commun (prolongement des lignes Linéo), d’encourager davantage le covoiturage (et le télétravail, plébiscité par un grand nombre de salariés), de créer des navettes de fréquence plus élevée… Des solutions sont à trouver, en concertation avec les habitants, pour éviter de recourir à des projets anachroniques et écocides. Pourquoi ne pas se résoudre enfin à aller dans le sens de l’histoire et de la vraie modernité ?
En encourageant une nouvelle fois la circulation de voitures individuelles, ce projet ne s’inscrit pas dans le long terme dont la logique est strictement inverse, à savoir celle de la réduction de notre consommation énergétique et de la pollution atmosphérique. Les 60 millions d’euros (chiffres 2016, qui ont explosé depuis) budgétés pour ce projet seraient bien mieux utilisés dans le but de développer les transports en commun (prolongement des lignes Linéo), d’encourager davantage le covoiturage (et le télétravail, plébiscité par un grand nombre de salariés), de créer des navettes de fréquence plus élevée… Des solutions sont à trouver, en concertation avec les habitants, pour éviter de recourir à des projets anachroniques et écocides. Pourquoi ne pas se résoudre enfin à aller dans le sens de l’histoire et de la vraie modernité ?
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