Mobilité : Projet Jonction Est
Un maillon fort des déplacements dans l’Est de la Métropole
Projet climaticide, destructeur d'espaces naturels, encourage le trafic routier à la place d'investissements durables
J’émets un avis défavorable à ce projet pour les raisons suivantes :
La France détient le record européen de kilomètre de route par habitant. D’autre part, il a été démontré que créer de nouvelles voie autoroutières ne permet pas de fluidifier le trafic : on crée de nouvelles voies, donc les usagers sont encouragés, donc il y a plus de trafic, etc. C’est le cercle vicieux du trafic induit (paradoxe de Braess). Selon l’ARAFER, cette jonction aurait pour conséquence +11 % d’embouteillages sur la rocade.
D’autre part, ce projet aura des impacts néfastes sur l’environnement sur le chantier et à proximité, avec destruction d’espaces naturels agricoles et forestiers (ENAF). Il y a dans cette zone des espaces à forts enjeux écologiques tels que la zone naturelle d’intérêt écologique floristique et faunistique (ZNIEFF) Toulouse-Lasbordes, les cours d’eau de l’Hers Mort et de la Saune ainsi que des zones humides, le tout en contradiction avec le projet de la Métropole de constituer un « Grand Parc de l’Hers » et avec la loi Climat et Résilience qui impose de diviser par deux l'artificialisation des sols.
Plutôt que des routes, on a besoin de logements ou d’établissements publics comme des écoles collèges, lycées.
Enfin, construire de nouvelles routes, c’est aller dans le sens inverse de l’histoire. Il est urgent de réduire nos émissions de GES et de réduire la pollution routière. Comment atteindre les différents objectifs si chaque collectivité territoriale continue comme avant le « business as usual » ?
- la loi de transition énergétique pour la croissance verte et la stratégie nationale bas carbone (SNBC) objectif -28% de GES d'ici 2030
- Green Deal de l'UE : objectif -55% de GES d'ici 2030 et décarbonation complète vers 2050
-ZFE : diminuer les émissions de GES en ville ne veut pas dire les reporter sur la rocade !
-projet en contradiction avec le PCAET.
A propos de documents locaux, le PLUi-H et le PDU ont tous deux été annulés par la justice. Le PLUIh à cause de l’ artificialisation des sols excessive, le PDU à cause de la hausse des émissions de GES. CQFD.
Parlons financement. La région s’est retirée du projet à cause de la clause de retour à la bonne fortune.
Les coûts de ce projet deviennent imprévisibles alors que l’argent disponible devrait être investi dans des projets de transports en commun ou modes actifs, dont l’Est toulousain a grandement besoin : Linéo, Réseau Express vélo, et plus de trains. A Montaudran par ex, on a besoin de trains.
La France détient le record européen de kilomètre de route par habitant. D’autre part, il a été démontré que créer de nouvelles voie autoroutières ne permet pas de fluidifier le trafic : on crée de nouvelles voies, donc les usagers sont encouragés, donc il y a plus de trafic, etc. C’est le cercle vicieux du trafic induit (paradoxe de Braess). Selon l’ARAFER, cette jonction aurait pour conséquence +11 % d’embouteillages sur la rocade.
D’autre part, ce projet aura des impacts néfastes sur l’environnement sur le chantier et à proximité, avec destruction d’espaces naturels agricoles et forestiers (ENAF). Il y a dans cette zone des espaces à forts enjeux écologiques tels que la zone naturelle d’intérêt écologique floristique et faunistique (ZNIEFF) Toulouse-Lasbordes, les cours d’eau de l’Hers Mort et de la Saune ainsi que des zones humides, le tout en contradiction avec le projet de la Métropole de constituer un « Grand Parc de l’Hers » et avec la loi Climat et Résilience qui impose de diviser par deux l'artificialisation des sols.
Plutôt que des routes, on a besoin de logements ou d’établissements publics comme des écoles collèges, lycées.
Enfin, construire de nouvelles routes, c’est aller dans le sens inverse de l’histoire. Il est urgent de réduire nos émissions de GES et de réduire la pollution routière. Comment atteindre les différents objectifs si chaque collectivité territoriale continue comme avant le « business as usual » ?
- la loi de transition énergétique pour la croissance verte et la stratégie nationale bas carbone (SNBC) objectif -28% de GES d'ici 2030
- Green Deal de l'UE : objectif -55% de GES d'ici 2030 et décarbonation complète vers 2050
-ZFE : diminuer les émissions de GES en ville ne veut pas dire les reporter sur la rocade !
-projet en contradiction avec le PCAET.
A propos de documents locaux, le PLUi-H et le PDU ont tous deux été annulés par la justice. Le PLUIh à cause de l’ artificialisation des sols excessive, le PDU à cause de la hausse des émissions de GES. CQFD.
Parlons financement. La région s’est retirée du projet à cause de la clause de retour à la bonne fortune.
Les coûts de ce projet deviennent imprévisibles alors que l’argent disponible devrait être investi dans des projets de transports en commun ou modes actifs, dont l’Est toulousain a grandement besoin : Linéo, Réseau Express vélo, et plus de trains. A Montaudran par ex, on a besoin de trains.
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