Mobilité : Projet Jonction Est

Empreinte numérique

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Source: {"body":{"fr":"Nous habitons le quartier de la Terrasse depuis 22 ans, et nous sommes contre ce projet de nouvelles infrastructures routières. \nIl y a déjà 2 échangeurs, ceux de Lasbordes et de Montaudran qui sont assez rapprochés.\n\nFaciliter la circulation en voiture ne peut pas contribuer à en réduire son utilisation. Et si la voiture électrique est un meilleur choix pour la planète qu’une voiture à énergie fossile, cette solution n’est pas suffisante pour empêcher le réchauffement climatique, du fait de son émission indirecte de CO2.\n\nLes défis du dérèglement climatique, de la pollution et de la sédentarité sont incontournables et rendent caduc ce projet d'un autre âge, qui va à rebours d'une transition urgente de nos modes de déplacement. Il est en totale contradiction avec les préconisations des derniers rapports du GIEC, des accords de Paris, de la Convention Citoyenne pour le Climat, etc…\n\nL'argent public se doit de servir les citoyens/habitants d'une agglomération. La volonté du toujours plus et encore plus vite ne devrait pas être le leitmotiv de demain. Nous nous devons, pour le futur et pour nos enfants, de nous engager à faire des choix pour l’humain et son environnement, et non pas une volonté de croissance insatiable.\n\nPour fluidifier la circulation, d’autres solutions sont possibles :\nLe budget très important de ce projet serait bien mieux employé à mettre en place une politique de grande envergure favorisant un changement de nos modes de déplacement, en développant de façon ambitieuse les infrastructures qui permettent de réduire l’utilisation de la voiture : densifier le réseau de transports en commun, augmenter la cadence des passages, créer un réseau maillé de pistes cyclables sécurisées et de passerelles, coordonner tout cela avec des parkings relais bien placés aux abords des axes pénétrants, etc… \nDes exemples de villes pionnières prouvent que cela est possible : Nantes, Zurich, Copenhague, Buenos Aires …\n\nMon mari se déplace exclusivement en vélo (non-électrique) depuis notre arrivée à Toulouse, il y a 36 ans, quelle que soit la météo, il lui suffit de bien s’équiper. Ainsi depuis 22 ans que nous habitons la Terrasse, il va tous les jours travailler en vélo à Labège.\n\nAujourd’hui, avec l’assistance électrique des vélos et des trottinettes les côtes ne sont plus un problème. Moi-même, qui habite le quartier escarpé de la Terrasse, je m’y suis mise à 57 ans, et je travaille à Compans-Caffarelli. Ma salle de gym du quartier ayant définitivement fermé suite aux confinements, ces trajets domicile-travail en vélo remplacent mes séances de gym, et je gagne ainsi du temps en profitant de la contrainte du trajet pour faire de l’exercice. Sachant qu’avec les embouteillages, mon temps de trajet en voiture est le même, ou voire certains jours supérieur, à celui en vélo électrique.\n\nJe ne suis pas la seule, on sent bien une volonté de nombreux Toulousains de se déplacer autrement, donnons leurs en les moyens, et nous pourrons être fiers de notre ville.\n\nAprès l’été que nous venons de vivre, (qui selon les experts scientifiques n’est pas le pire par rapport à ceux à venir !), il est très urgent d’agir dans le bon sens.\nS’il reste encore des personnes non convaincues, je me demande ce qu’il leur faut !"},"title":{"fr":"Contre ce projet. Pour une autre utilisation de ce budget."}}

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