Mobilité : Projet Jonction Est
Un maillon fort des déplacements dans l’Est de la Métropole
Compte tenu de l'état actuel du projet, des raisons évoqués, du budget, des financeurs et du l'annulation du précédent projet, il n'est pas souhaitable que ce projet voit le jour, et ce pour plusieurs raisons :
- d'un point de vue écologique : à l'heure où il faut décarboner les transports, réduire les km parcourus, réduire notre dépendance à la voiture. Le prix actuel de l'essence et les débats associés montre bien toute la problématique de cette dépendance et la volonté des citoyens à vouloir se séparer de cette contrainte dès qu'ils le peuvent !
- d'un point de vue géographique et routier : la jonction Est est très mal positionnée et ne réponds à aucun besoin existant. De plus, cela va déboucher sur une route (M16) qui est en parallèle du périphérique. C'est d'une absurdité sans nom, cela va congestionner tout un secteur qui est actuellement fluide, au regard d'autres endroits de la métropole. La jonction Est ne débouche sur aucun grand axe et s'arrête dans un champ. Il est bon également de rappeler aux élus, que plus de voies motorisés ne signifie pas moins de congestion, bien au contraire ! La grande majorité des études sur le sujet démontre ce biais cognitif et cette croyance : plus de route = plus de voitures = plus de congestion ! Or, personne ne veut plus de bouchons dans une ville déjà congestionnée et où il y a un manque toujours présent d'alternatives !
- d'un point de vue budgétaire : le projet est estimé à 80M€ voir 100M€, soit l'équivalent du budget sur 5 ans du REV, le réseau vélo métropolitain. En d'autres termes, pour le même budget, on finance 100% des pistes cyclables du projet REV et l'on dessert 100% de la population de Toulouse Métropole autour d'une alternative bien plus écologique et rapide que ce que la jonction Est propose !
- d'un point de vue écologique : à l'heure où il faut décarboner les transports, réduire les km parcourus, réduire notre dépendance à la voiture. Le prix actuel de l'essence et les débats associés montre bien toute la problématique de cette dépendance et la volonté des citoyens à vouloir se séparer de cette contrainte dès qu'ils le peuvent !
- d'un point de vue géographique et routier : la jonction Est est très mal positionnée et ne réponds à aucun besoin existant. De plus, cela va déboucher sur une route (M16) qui est en parallèle du périphérique. C'est d'une absurdité sans nom, cela va congestionner tout un secteur qui est actuellement fluide, au regard d'autres endroits de la métropole. La jonction Est ne débouche sur aucun grand axe et s'arrête dans un champ. Il est bon également de rappeler aux élus, que plus de voies motorisés ne signifie pas moins de congestion, bien au contraire ! La grande majorité des études sur le sujet démontre ce biais cognitif et cette croyance : plus de route = plus de voitures = plus de congestion ! Or, personne ne veut plus de bouchons dans une ville déjà congestionnée et où il y a un manque toujours présent d'alternatives !
- d'un point de vue budgétaire : le projet est estimé à 80M€ voir 100M€, soit l'équivalent du budget sur 5 ans du REV, le réseau vélo métropolitain. En d'autres termes, pour le même budget, on finance 100% des pistes cyclables du projet REV et l'on dessert 100% de la population de Toulouse Métropole autour d'une alternative bien plus écologique et rapide que ce que la jonction Est propose !
Alors que faire en lieu et place ?
Il faut développer les ALTERNATIVES ! Dans ce secteur, seul 2 lignes de bus "forte" desservent le territoire : le L9 (ex-L7) et le L1, avec le 83 en complément. Il serait bien plus judicieux et logique de mettre à profit ce budget pour développer des aménagements cyclables, des aménagements pour le bus ou le réseau ferroviaire (emprises le long du périphérique ou RER Toulousain à développer) ou encore développer un réseau de bus sur le périphérique, permettant de bien mieux connecter les communes de la métropole. Bref, pour le même budget, nos élus peuvent faire bien mieux que ce projet !
Il faut développer les ALTERNATIVES ! Dans ce secteur, seul 2 lignes de bus "forte" desservent le territoire : le L9 (ex-L7) et le L1, avec le 83 en complément. Il serait bien plus judicieux et logique de mettre à profit ce budget pour développer des aménagements cyclables, des aménagements pour le bus ou le réseau ferroviaire (emprises le long du périphérique ou RER Toulousain à développer) ou encore développer un réseau de bus sur le périphérique, permettant de bien mieux connecter les communes de la métropole. Bref, pour le même budget, nos élus peuvent faire bien mieux que ce projet !
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