Mobilité : Projet Jonction Est
Un maillon fort des déplacements dans l’Est de la Métropole
Inenvisageable d'investir autant pour aussi peu d'avantages et autant d'inconvénients
Le projet présenté ici est en plein sur mon trajet quotidien (Quint-Fonsegrives Toulouse Saint Exupery) mais je n'en vois pas l’intérêt, bien au contraire, je n'en veux surtout pas.
- Premièrement, cette nouvelle artificialisation des sols est complètement anachronique, vu on nous en sommes actuellement (niveau climat, biodiversité et société) et l'urgence à réagir.
- D'autre part, pour relier cette nouvelle jonction au centre de Toulouse, il n'y a que 2 possibilités:
1° rejoindre la route de Castres par l'av J. Gonord ou la route de Revel par l'av. M. Dassault.
Dans ce cas, on impose un surcroît de circulation sur J. Gonord et M. Dassault pour se retrouver finalement tout aussi nombreux sur les routes de Revel et de Castres.
2° possibilité : passer par l'av J. Gonord pour rejoindre l'allée de Limayrac ou le chemin de Firmis et finir dans des rues qui ne sont pas du tout dimensionnées pour absorber cette surcharge.
Du côté Quint-Fonsegrives et Saint Orens, on atterrit sur un nouveau rond-point entre zone agricole et industrielle. Le seul moyen d'en sortir nécessite de rejoindre la route de Castres ou l'avenue de Toulouse.
Cette jonction permettrait peut-être de soulager les échangeurs actuels de Montaudran et de Lasbordes mais pas les routes qui les desservent.
Donc, à part pour ceux, très peu nombreux, qui se déplacent uniquement entre la côte pavée et la zone de Ribaute, cela n'apporte rien en terme de circulation plus fluide.
- Dès 2024, c'est à dire bien avant la date de mise en service de la jonction Est (2026-2028), les véhicules disposant d'une vignette crit'air supérieure à 2 ne pourront plus passer cette jonction.
Une grosse partie des personnes travaillant dans Toulouse mais habitant en dehors, le font car habiter dans Toulouse est trop cher pour eux. Devoir acheter un véhicule relativement neuf et le remplacer régulièrement par un plus récent pour avoir le droit de rentrer dans Toulouse et aller travailler ne va pas les aider.
- Concernant les 3 sites prévus pour compenser l'artificialisation des sols, il s'agit pour la zone 2 d'espaces déjà verts, boisés et pour les zones 1 et 3 de champs cultivés.
Comment ces zones déjà existantes mais morcelées pourraient elles compenser (autant du point de vue de la biodiversité que de l'adoucissement des températures, de l'absorption de fortes pluies...) la destruction d'une zone continue pourvue d'arbres adultes, buissons...
- Pour améliorer la régularité et les temps de parcours des offres Linéo sur les routes de Castres et de Revel, prolonger les voies de bus est plus adéquat, quitte à rogner sur les voies automobiles. Puisque l'avenir est bien là: d'avantage de transport en commun et moins de voitures pour un automobiliste seul, il va bien falloir se secouer les puces pour passer le cap.
- Créer un nouveau maillage piétons/cycles et compléter le réseau existant ne nécessite pas un tel chantier : une passerelle suffit. Bien moins coûteuse, elle incite plus efficacement au changement d'habitude pour les petits trajets quotidiens.
Pour les trajets quotidiens plus longs c'est dans les transports en commun et pistes cyclables entre Toulouse et les villages plus éloignés qu'il faut investir.
- Premièrement, cette nouvelle artificialisation des sols est complètement anachronique, vu on nous en sommes actuellement (niveau climat, biodiversité et société) et l'urgence à réagir.
- D'autre part, pour relier cette nouvelle jonction au centre de Toulouse, il n'y a que 2 possibilités:
1° rejoindre la route de Castres par l'av J. Gonord ou la route de Revel par l'av. M. Dassault.
Dans ce cas, on impose un surcroît de circulation sur J. Gonord et M. Dassault pour se retrouver finalement tout aussi nombreux sur les routes de Revel et de Castres.
2° possibilité : passer par l'av J. Gonord pour rejoindre l'allée de Limayrac ou le chemin de Firmis et finir dans des rues qui ne sont pas du tout dimensionnées pour absorber cette surcharge.
Du côté Quint-Fonsegrives et Saint Orens, on atterrit sur un nouveau rond-point entre zone agricole et industrielle. Le seul moyen d'en sortir nécessite de rejoindre la route de Castres ou l'avenue de Toulouse.
Cette jonction permettrait peut-être de soulager les échangeurs actuels de Montaudran et de Lasbordes mais pas les routes qui les desservent.
Donc, à part pour ceux, très peu nombreux, qui se déplacent uniquement entre la côte pavée et la zone de Ribaute, cela n'apporte rien en terme de circulation plus fluide.
- Dès 2024, c'est à dire bien avant la date de mise en service de la jonction Est (2026-2028), les véhicules disposant d'une vignette crit'air supérieure à 2 ne pourront plus passer cette jonction.
Une grosse partie des personnes travaillant dans Toulouse mais habitant en dehors, le font car habiter dans Toulouse est trop cher pour eux. Devoir acheter un véhicule relativement neuf et le remplacer régulièrement par un plus récent pour avoir le droit de rentrer dans Toulouse et aller travailler ne va pas les aider.
- Concernant les 3 sites prévus pour compenser l'artificialisation des sols, il s'agit pour la zone 2 d'espaces déjà verts, boisés et pour les zones 1 et 3 de champs cultivés.
Comment ces zones déjà existantes mais morcelées pourraient elles compenser (autant du point de vue de la biodiversité que de l'adoucissement des températures, de l'absorption de fortes pluies...) la destruction d'une zone continue pourvue d'arbres adultes, buissons...
- Pour améliorer la régularité et les temps de parcours des offres Linéo sur les routes de Castres et de Revel, prolonger les voies de bus est plus adéquat, quitte à rogner sur les voies automobiles. Puisque l'avenir est bien là: d'avantage de transport en commun et moins de voitures pour un automobiliste seul, il va bien falloir se secouer les puces pour passer le cap.
- Créer un nouveau maillage piétons/cycles et compléter le réseau existant ne nécessite pas un tel chantier : une passerelle suffit. Bien moins coûteuse, elle incite plus efficacement au changement d'habitude pour les petits trajets quotidiens.
Pour les trajets quotidiens plus longs c'est dans les transports en commun et pistes cyclables entre Toulouse et les villages plus éloignés qu'il faut investir.
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