Mobilité : Projet Jonction Est
Un maillon fort des déplacements dans l’Est de la Métropole
Contre ce projet car :
Il est anachronique : depuis plusieurs années, les grandes métropoles (dont Toulouse) réduisent la place de la voiture et développent les transports en commun ainsi que le vélo. Ce projet est en effet contradictoire avec les objectifs de réduction des gaz à effet de serre et de limitation de l’artificialisation des sols. En 2022, étendre l’aménagement routier ne doit plus être considéré comme une solution aux problèmes de déplacements en zone urbaine.
Il est destructeur de la qualité de vie des habitants : le projet de la Jonction Est favorisera l’usage de la voiture, créant ainsi un afflux de véhicules dans les quartiers alentours (Limayrac, zone d’activité de la Grande Plaine), ce qui mettra, entre autres, en difficulté la circulation des bus. Il sera source de pollution sonore, de pollution visuelle et de pollution de l’air. Il aura un impact négatif sur les zones de loisirs : la voie verte attenante au parc de la Grande Plaine, très fréquentée par les promeneurs et les sportifs, sera coupée par cet aménagement. De même, la nouvelle 2×2 voies longera le parc “Espace Nature Ribaute”.
Il est inutile : bien que le trafic routier route de Revel et avenue de Castres reste important, il a cependant baissé depuis 2016 malgré la construction de nombreux logements. Ceci montre qu’il est possible, en s’appuyant sur les modes doux comme les lignes de bus Linéo, d’accueillir de nouveaux habitants et activités, sans augmenter la circulation automobile ; le seul échangeur, créé sur le périphérique depuis 20 ans, est celui de Borderouge justifié principalement par un projet de bus en site propre. Par ailleurs, comme le montre le dossier de délibération du 03/03/2021, la Jonction Est n’apportera pas de vrais gains en matière de fluidité du trafic car elle entraînera des embouteillages en amont sur les infrastructures existantes. De plus, les futurs projets d’aménagement de l’Est toulousain ne semblent pas justifier la création de cet ouvrage tout-voiture.
Il est coûteux : le budget de près de 80 millions d’euros dédié à ce projet correspond, par exemple, au financement de plus de 300 km de pistes cyclables, ou au coût du nouveau téléphérique urbain Téléo de Toulouse (82 M€).
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