Ensemble, réduisons nos déchets !

Elaboration du programme de réduction des déchets de Toulouse Métropole 2025-2030

Étape 4 sur 4

Analyse et rédaction finale du programme 01/11/2024 - 31/01/2025

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Changements sur "Le chiffonnier, le glaneur, le compost et le cuivre."

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+["L'idée d'une collecte préservante des encombrants est particulièrement ingénieuse. D'une façon générale, extraire d'une façon propre un objet utilisable d'une poubelle pour le remettre en circulation est parfaitement noble.\nD'abord, une expérience personnelle. Au tout début des Café Bricol', j'ai personnellement tenté d'initier des ateliers de réparation d'objet parmi des personnes en détresse, dans des squats. Cela n'a jamais pris, car il est bien plus facile de retrouver des petits appareils électro-ménager en état de marche dans les poubelles que d'en réparer un ! Il faut faire l’expérience de fouiller les poubelles ( j'encourage toute personne motivée par la réduction des déchets à la faire ! ) pour se rendre compte de l'ampleur de la gabegie dans laquelle nous vivons.\nMais ce dysfonctionnement sert les intérêts d'une frange de population très inventive. Que ce soit à la fin d'un marché pour l'alimentaire, avant la noria des camions-poubelles dans la rue ou en pleine nuit sur les sites habituels de dépose d'encombrants, les déchets nourrissent (de façon alimentaire ou pécuniaire) une quantité de personnes qui, si elle est difficile à évaluer, il n'est pas nécessaire de mettre encore plus en difficulté en mettant en place des actions qui les priveraient de ressources auxquelles on s’intéresse aujourd'hui. \nPar exemple, j'ai bien vu et je salut la proposition de mettre en place une collecte d'invendus à la fin des marchés pour l'orienter vers des composteurs, mais cela ne doit pas se faire en interdisant l’accès de la nourriture de second choix.\nDe même, la plupart de l'électro-ménager blanc posés dans la rue (frigo, MaL et lave-vaisselle ..) en panne ou en parfait état, sont très très rapidement dépouillés de leur moteurs qui ont une valeur non-négligeable en terme de quantité de cuivre. Ainsi, il n'y a d'autre choix que de recycler le reste de leurs matériaux, au lieu de faire perdurer un appareil souvent utilisable. Je pense qu'une action très volontaire pourrait être d'acheter à ces individus qui font un effort d'identification et de ramassage, les appareils entiers et en état intégral, au prix ( et un peu plus sans doute ) de la récupération du cuivre qu'il contiens. Si une action de ce genre n'est pas entrepris, toute collecte préservante des encombrants est vouée à l'échec. Je suis conscient que cela entraîne un grand travail social, mais à mon avis cela peux être compensé par la revente des appareils et l'économie du ramassage.\nCela pourrait être aussi étendu à d'autres objets si des ressourceries peuvent les écouler. C'est bien le marché de l'occasion qui me semble limité et non pas le volume des objets fonctionnels dans nos poubelles.\nBien évidemment, nous pouvons nous attendre à une très forte opposition de la part des commerçants qui verront une concurrence déloyale dans ce principe. Cela serait un basculement sociologique très important mais qui pourrait sauver notre planète."]

+["L'idée d'une collecte préservante des encombrants est particulièrement ingénieuse. D'une façon générale, extraire d'une façon propre un objet utilisable d'une poubelle pour le remettre en circulation est parfaitement noble.\nD'abord, une expérience personnelle. Au tout début des Café Bricol', j'ai personnellement tenté d'initier des ateliers de réparation d'objet parmi des personnes en détresse, dans des squats. Cela n'a jamais pris, car il est bien plus facile de retrouver des petits appareils électro-ménager en état de marche dans les poubelles que d'en réparer un ! Il faut faire l’expérience de fouiller les poubelles ( j'encourage toute personne motivée par la réduction des déchets à la faire ! ) pour se rendre compte de l'ampleur de la gabegie dans laquelle nous vivons.\nMais ce dysfonctionnement sert les intérêts d'une frange de population très inventive. Que ce soit à la fin d'un marché pour l'alimentaire, avant la noria des camions-poubelles dans la rue ou en pleine nuit sur les sites habituels de dépose d'encombrants, les déchets nourrissent (de façon alimentaire ou pécuniaire) une quantité de personnes qui, si elle est difficile à évaluer, il n'est pas nécessaire de mettre encore plus en difficulté en mettant en place des actions qui les priveraient de ressources auxquelles on s’intéresse aujourd'hui. \nPar exemple, j'ai bien vu et je salut la proposition de mettre en place une collecte d'invendus à la fin des marchés pour l'orienter vers des composteurs, mais cela ne doit pas se faire en interdisant l’accès de la nourriture de second choix.\nDe même, la plupart de l'électro-ménager blanc posés dans la rue (frigo, MaL et lave-vaisselle ..) en panne ou en parfait état, sont très très rapidement dépouillés de leur moteurs qui ont une valeur non-négligeable en terme de quantité de cuivre. Ainsi, il n'y a d'autre choix que de recycler le reste de leurs matériaux, au lieu de faire perdurer un appareil souvent utilisable. Je pense qu'une action très volontaire pourrait être d'acheter à ces individus qui font un effort d'identification et de ramassage, les appareils entiers et en état intégral, au prix ( et un peu plus sans doute ) de la récupération du cuivre qu'il contiens. Si une action de ce genre n'est pas entrepris, toute collecte préservante des encombrants est vouée à l'échec. Je suis conscient que cela entraîne un grand travail social, mais à mon avis cela peux être compensé par la revente des appareils et l'économie du ramassage.\nCela pourrait être aussi étendu à d'autres objets si des ressourceries peuvent les écouler. C'est bien le marché de l'occasion qui me semble limité et non pas le volume des objets fonctionnels dans nos poubelles.\nBien évidemment, nous pouvons nous attendre à une très forte opposition de la part des commerçants qui verront une concurrence déloyale dans ce principe. Cela serait un basculement sociologique très important mais qui pourrait sauver notre planète."]

Suppressions

Ajouts

+["L'idée d'une collecte préservante des encombrants est particulièrement ingénieuse. D'une façon générale, extraire d'une façon propre un objet utilisable d'une poubelle pour le remettre en circulation est parfaitement noble.\nD'abord, une expérience personnelle. Au tout début des Café Bricol', j'ai personnellement tenté d'initier des ateliers de réparation d'objet parmi des personnes en détresse, dans des squats. Cela n'a jamais pris, car il est bien plus facile de retrouver des petits appareils électro-ménager en état de marche dans les poubelles que d'en réparer un ! Il faut faire l’expérience de fouiller les poubelles ( j'encourage toute personne motivée par la réduction des déchets à la faire ! ) pour se rendre compte de l'ampleur de la gabegie dans laquelle nous vivons.\nMais ce dysfonctionnement sert les intérêts d'une frange de population très inventive. Que ce soit à la fin d'un marché pour l'alimentaire, avant la noria des camions-poubelles dans la rue ou en pleine nuit sur les sites habituels de dépose d'encombrants, les déchets nourrissent (de façon alimentaire ou pécuniaire) une quantité de personnes qui, si elle est difficile à évaluer, il n'est pas nécessaire de mettre encore plus en difficulté en mettant en place des actions qui les priveraient de ressources auxquelles on s’intéresse aujourd'hui. \nPar exemple, j'ai bien vu et je salut la proposition de mettre en place une collecte d'invendus à la fin des marchés pour l'orienter vers des composteurs, mais cela ne doit pas se faire en interdisant l’accès de la nourriture de second choix.\nDe même, la plupart de l'électro-ménager blanc posés dans la rue (frigo, MaL et lave-vaisselle ..) en panne ou en parfait état, sont très très rapidement dépouillés de leur moteurs qui ont une valeur non-négligeable en terme de quantité de cuivre. Ainsi, il n'y a d'autre choix que de recycler le reste de leurs matériaux, au lieu de faire perdurer un appareil souvent utilisable. Je pense qu'une action très volontaire pourrait être d'acheter à ces individus qui font un effort d'identification et de ramassage, les appareils entiers et en état intégral, au prix ( et un peu plus sans doute ) de la récupération du cuivre qu'il contiens. Si une action de ce genre n'est pas entrepris, toute collecte préservante des encombrants est vouée à l'échec. Je suis conscient que cela entraîne un grand travail social, mais à mon avis cela peux être compensé par la revente des appareils et l'économie du ramassage.\nCela pourrait être aussi étendu à d'autres objets si des ressourceries peuvent les écouler. C'est bien le marché de l'occasion qui me semble limité et non pas le volume des objets fonctionnels dans nos poubelles.\nBien évidemment, nous pouvons nous attendre à une très forte opposition de la part des commerçants qui verront une concurrence déloyale dans ce principe. Cela serait un basculement sociologique très important mais qui pourrait sauver notre planète."]

Suppressions

Ajouts

+["L'idée d'une collecte préservante des encombrants est particulièrement ingénieuse. D'une façon générale, extraire d'une façon propre un objet utilisable d'une poubelle pour le remettre en circulation est parfaitement noble.\nD'abord, une expérience personnelle. Au tout début des Café Bricol', j'ai personnellement tenté d'initier des ateliers de réparation d'objet parmi des personnes en détresse, dans des squats. Cela n'a jamais pris, car il est bien plus facile de retrouver des petits appareils électro-ménager en état de marche dans les poubelles que d'en réparer un ! Il faut faire l’expérience de fouiller les poubelles ( j'encourage toute personne motivée par la réduction des déchets à la faire ! ) pour se rendre compte de l'ampleur de la gabegie dans laquelle nous vivons.\nMais ce dysfonctionnement sert les intérêts d'une frange de population très inventive. Que ce soit à la fin d'un marché pour l'alimentaire, avant la noria des camions-poubelles dans la rue ou en pleine nuit sur les sites habituels de dépose d'encombrants, les déchets nourrissent (de façon alimentaire ou pécuniaire) une quantité de personnes qui, si elle est difficile à évaluer, il n'est pas nécessaire de mettre encore plus en difficulté en mettant en place des actions qui les priveraient de ressources auxquelles on s’intéresse aujourd'hui. \nPar exemple, j'ai bien vu et je salut la proposition de mettre en place une collecte d'invendus à la fin des marchés pour l'orienter vers des composteurs, mais cela ne doit pas se faire en interdisant l’accès de la nourriture de second choix.\nDe même, la plupart de l'électro-ménager blanc posés dans la rue (frigo, MaL et lave-vaisselle ..) en panne ou en parfait état, sont très très rapidement dépouillés de leur moteurs qui ont une valeur non-négligeable en terme de quantité de cuivre. Ainsi, il n'y a d'autre choix que de recycler le reste de leurs matériaux, au lieu de faire perdurer un appareil souvent utilisable. Je pense qu'une action très volontaire pourrait être d'acheter à ces individus qui font un effort d'identification et de ramassage, les appareils entiers et en état intégral, au prix ( et un peu plus sans doute ) de la récupération du cuivre qu'il contiens. Si une action de ce genre n'est pas entrepris, toute collecte préservante des encombrants est vouée à l'échec. Je suis conscient que cela entraîne un grand travail social, mais à mon avis cela peux être compensé par la revente des appareils et l'économie du ramassage.\nCela pourrait être aussi étendu à d'autres objets si des ressourceries peuvent les écouler. C'est bien le marché de l'occasion qui me semble limité et non pas le volume des objets fonctionnels dans nos poubelles.\nBien évidemment, nous pouvons nous attendre à une très forte opposition de la part des commerçants qui verront une concurrence déloyale dans ce principe. Cela serait un basculement sociologique très important mais qui pourrait sauver notre planète."]

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Auteur de la version

Philippe Café Bricol'

Version créée le 11/10/2024 00:08