Ensemble, réduisons nos déchets !
Elaboration du programme de réduction des déchets de Toulouse Métropole 2025-2030
Le chiffonnier, le glaneur, le compost et le cuivre.
L'idée d'une collecte préservante des encombrants est particuliÚrement ingénieuse. D'une façon générale, extraire d'une façon propre un objet utilisable d'une poubelle pour le remettre en circulation est parfaitement noble.
D'abord, une expĂ©rience personnelle. Au tout dĂ©but des CafĂ© Bricol', j'ai personnellement tentĂ© d'initier des ateliers de rĂ©paration d'objet parmi des personnes en dĂ©tresse, dans des squats. Cela n'a jamais pris, car il est bien plus facile de retrouver des petits appareils Ă©lectro-mĂ©nager en Ă©tat de marche dans les poubelles que d'en rĂ©parer un ! Il faut faire lâexpĂ©rience de fouiller les poubelles ( j'encourage toute personne motivĂ©e par la rĂ©duction des dĂ©chets Ă la faire ! ) pour se rendre compte de l'ampleur de la gabegie dans laquelle nous vivons.
Mais ce dysfonctionnement sert les intĂ©rĂȘts d'une frange de population trĂšs inventive. Que ce soit Ă la fin d'un marchĂ© pour l'alimentaire, avant la noria des camions-poubelles dans la rue ou en pleine nuit sur les sites habituels de dĂ©pose d'encombrants, les dĂ©chets nourrissent (de façon alimentaire ou pĂ©cuniaire) une quantitĂ© de personnes qui, si elle est difficile Ă Ă©valuer, il n'est pas nĂ©cessaire de mettre encore plus en difficultĂ© en mettant en place des actions qui les priveraient de ressources auxquelles on sâintĂ©resse aujourd'hui.
Par exemple, j'ai bien vu et je salut la proposition de mettre en place une collecte d'invendus Ă la fin des marchĂ©s pour l'orienter vers des composteurs, mais cela ne doit pas se faire en interdisant lâaccĂšs de la nourriture de second choix.
De mĂȘme, la plupart de l'Ă©lectro-mĂ©nager blanc posĂ©s dans la rue (frigo, MaL et lave-vaisselle ..) en panne ou en parfait Ă©tat, sont trĂšs trĂšs rapidement dĂ©pouillĂ©s de leur moteurs qui ont une valeur non-nĂ©gligeable en terme de quantitĂ© de cuivre. Ainsi, il n'y a d'autre choix que de recycler le reste de leurs matĂ©riaux, au lieu de faire perdurer un appareil souvent utilisable. Je pense qu'une action trĂšs volontaire pourrait ĂȘtre d'acheter Ă ces individus qui font un effort d'identification et de ramassage, les appareils entiers et en Ă©tat intĂ©gral, au prix ( et un peu plus sans doute ) de la rĂ©cupĂ©ration du cuivre qu'il contiens. Si une action de ce genre n'est pas entrepris, toute collecte prĂ©servante des encombrants est vouĂ©e Ă l'Ă©chec. Je suis conscient que cela entraĂźne un grand travail social, mais Ă mon avis cela peux ĂȘtre compensĂ© par la revente des appareils et l'Ă©conomie du ramassage.
Cela pourrait ĂȘtre aussi Ă©tendu Ă d'autres objets si des ressourceries peuvent les Ă©couler. C'est bien le marchĂ© de l'occasion qui me semble limitĂ© et non pas le volume des objets fonctionnels dans nos poubelles.
Bien évidemment, nous pouvons nous attendre à une trÚs forte opposition de la part des commerçants qui verront une concurrence déloyale dans ce principe. Cela serait un basculement sociologique trÚs important mais qui pourrait sauver notre planÚte.
D'abord, une expĂ©rience personnelle. Au tout dĂ©but des CafĂ© Bricol', j'ai personnellement tentĂ© d'initier des ateliers de rĂ©paration d'objet parmi des personnes en dĂ©tresse, dans des squats. Cela n'a jamais pris, car il est bien plus facile de retrouver des petits appareils Ă©lectro-mĂ©nager en Ă©tat de marche dans les poubelles que d'en rĂ©parer un ! Il faut faire lâexpĂ©rience de fouiller les poubelles ( j'encourage toute personne motivĂ©e par la rĂ©duction des dĂ©chets Ă la faire ! ) pour se rendre compte de l'ampleur de la gabegie dans laquelle nous vivons.
Mais ce dysfonctionnement sert les intĂ©rĂȘts d'une frange de population trĂšs inventive. Que ce soit Ă la fin d'un marchĂ© pour l'alimentaire, avant la noria des camions-poubelles dans la rue ou en pleine nuit sur les sites habituels de dĂ©pose d'encombrants, les dĂ©chets nourrissent (de façon alimentaire ou pĂ©cuniaire) une quantitĂ© de personnes qui, si elle est difficile Ă Ă©valuer, il n'est pas nĂ©cessaire de mettre encore plus en difficultĂ© en mettant en place des actions qui les priveraient de ressources auxquelles on sâintĂ©resse aujourd'hui.
Par exemple, j'ai bien vu et je salut la proposition de mettre en place une collecte d'invendus Ă la fin des marchĂ©s pour l'orienter vers des composteurs, mais cela ne doit pas se faire en interdisant lâaccĂšs de la nourriture de second choix.
De mĂȘme, la plupart de l'Ă©lectro-mĂ©nager blanc posĂ©s dans la rue (frigo, MaL et lave-vaisselle ..) en panne ou en parfait Ă©tat, sont trĂšs trĂšs rapidement dĂ©pouillĂ©s de leur moteurs qui ont une valeur non-nĂ©gligeable en terme de quantitĂ© de cuivre. Ainsi, il n'y a d'autre choix que de recycler le reste de leurs matĂ©riaux, au lieu de faire perdurer un appareil souvent utilisable. Je pense qu'une action trĂšs volontaire pourrait ĂȘtre d'acheter Ă ces individus qui font un effort d'identification et de ramassage, les appareils entiers et en Ă©tat intĂ©gral, au prix ( et un peu plus sans doute ) de la rĂ©cupĂ©ration du cuivre qu'il contiens. Si une action de ce genre n'est pas entrepris, toute collecte prĂ©servante des encombrants est vouĂ©e Ă l'Ă©chec. Je suis conscient que cela entraĂźne un grand travail social, mais Ă mon avis cela peux ĂȘtre compensĂ© par la revente des appareils et l'Ă©conomie du ramassage.
Cela pourrait ĂȘtre aussi Ă©tendu Ă d'autres objets si des ressourceries peuvent les Ă©couler. C'est bien le marchĂ© de l'occasion qui me semble limitĂ© et non pas le volume des objets fonctionnels dans nos poubelles.
Bien évidemment, nous pouvons nous attendre à une trÚs forte opposition de la part des commerçants qui verront une concurrence déloyale dans ce principe. Cela serait un basculement sociologique trÚs important mais qui pourrait sauver notre planÚte.
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