Projet La Grave
Un site qui s'ouvre sur le quartier et la Ville !
Un cocktail culturel et social.
Retenue
Cette consultation est bienvenue, même en amont de la redéfinition du PPRI, car elle permet de n'oublier aucune bonne idée. Cependant, ceux qui ont "besoin de se projeter" pour imaginer se sentiront sans doute gênés de ne pas connaître toutes les contraintes (je fais partie de ceux-là).
J'ai vu de bonnes idées dans les contributions déjà enregistrées : de la santé, du social, de la culrure.
Si le CHU conserve des activités sur le site, il paraît naturel de vouloir pérenniser et élargir un usage "médiacl" de ce site. Mais on imagine que la pratique médicale y est devenue difficile si l'Hôpital de la Grave lui-même cède ses locaux à d'autres usages.
On peut cependant imaginer la reconversion d'une partie du site en centre de conférence avec une orientation médicale. Certes les hôpitaux à la pointe sont hors du centre, l'Hôtel Dieu peut déjà proposer de telles facilités et est plus ouvert sur la ville, mais ça se regarde.
Ce genre de destination permet aussi la mise en espace d'exposition, tous azimuths. Avec les Abattoires et le Centre de l'Affiche, il y a ainsi moyen de constituer un pôle culturel important en rive gauche.
Les idées d'espace muséographique sont intéressantes, surtout si on les place dans des salles donnant sur la Garonne (Tour Taillefer ?), en vis-à-vis de l'Espace du Bazacle, et ouvrant au public un nouveau point de vue sur la rivière.
La chapelle resterait le symbole qu'elle est. À deux choses près, restaurée d'abord et rajeunie ensuite. Le fronton en pierre dont la taille n'a jamais commencé pourrait devenir un support à la créativité de nos artistes locaux ou de passage dans la ville. Ce pignon se voit particulièrement bien du Pont Saint-Pierre. C'est une vitrine sans pareil. On peut imaginer que des artistes conçoivent des supports temporaires, peints ou gravés, à plat ou en relief qui puissent être suspendus à l'édifice en lieu et place de ce fronton inachevé. De quoi donner un coup de jeune à cette mammelle architecturale indissociable de ma ville rose.
Les espaces verts déjà existants pourraient prendre un peut d'ampleur. Il est difficile dimaginer plus forte ouverture sur le parc des Abattoires sans porter atteinte aux remparts. A contrario on pourrait accentuer le côté "Labyrinthe" avec l'agencement végétal.
Du côté de la Rue Réclusane, il y a moyen d'ouvrir davantage vers la ville. Il y a aussi des bâtiments plus techniques qui, s'ils sont abandonnés par l'hôpital, pourront subir des transformations. Avec un bâti aux normes, on pourra envisager de nombreux usages sociaux ou médicaux, d'accès facile depuis Saint-Cyprien si la bordure "Réclusane" du site est remaniée.
Un toulousain de la rive gauche.
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