Mobilité : Projet Jonction Est
Un maillon fort des déplacements dans l’Est de la Métropole
Observations de Saint-Orens Nature Environnement
Concertation relative au projet routier «Jonction Est», présenté par TOULOUSE METROPOLE et VINCI Autoroutes (ASF)
Observations de SONE(Saint-Orens Nature Environnement)
Dédiée à la protection environnementale, SONE (Saint-Orens Nature Environnement) œuvre à la connaissance, à la préservation et à l’amélioration du patrimoine naturel de la commune de Saint-Orens.
Sone est membre de France Nature Environnement et coopère avec Nature en Occitanie pour mieux connaître la biodiversité du territoire et ainsi pouvoir mieux la protéger.
Sone est membre de France Nature Environnement et coopère avec Nature en Occitanie pour mieux connaître la biodiversité du territoire et ainsi pouvoir mieux la protéger.
Contexte :
La collectivité territoriale TOULOUSE METROPOLE a, en application de l’article L. 103-2 du code de l’urbanisme, ouvert une consultation du public du 27 juin au 30 septembre 2022 (inclus). Cette consultation porte sur un projet routier dénommé «Jonction Est ».
Le projet de la Jonction Est remonte aux années 2000, avec l’étude de plusieurs tracés faisant la liaison entre la route de Castres et ce projet d’échangeur. En 2016 le projet se restreint à l’échangeur et à un barreau routier d’un kilomètre rejoignant la M16 (chemin de Ribaute).
La collectivité territoriale TOULOUSE METROPOLE a, en application de l’article L. 103-2 du code de l’urbanisme, ouvert une consultation du public du 27 juin au 30 septembre 2022 (inclus). Cette consultation porte sur un projet routier dénommé «Jonction Est ».
Le projet de la Jonction Est remonte aux années 2000, avec l’étude de plusieurs tracés faisant la liaison entre la route de Castres et ce projet d’échangeur. En 2016 le projet se restreint à l’échangeur et à un barreau routier d’un kilomètre rejoignant la M16 (chemin de Ribaute).
De par ses impacts sur l’eau, avec des ouvrages dans la zone inondable de la Saune et de l’Hers, et sur les espèces protégées identifiées dans ce secteur, le maître d’ouvrage du projet doit proposer « une description des solutions de substitution raisonnables qui ont été examinées par le maître d'ouvrage, en fonction du projet proposé et de ses caractéristiques spécifiques, et une indication des principales raisons du choix effectué, notamment une comparaison des incidences sur l'environnement et la santé humaine . » Article R.122-5 du Code de l’Environnement.
Observations concernant les déplacements
Nous constatons qu’aucune alternative à l’usage de la voiture individuelle, que favorise cet aménagement, n’est présentée sur cette zone péri-urbaine, alors qu’elle est concernée par une augmentation significative de population et concentre de forts pourcentages d’usage de la voiture par manque crucial de solutions autres.
Nous regrettons que le projet n’évalue pas les modes de transports alternatifs à la voiture individuelle : train, covoiturage et ne propose pas d’augmentation de services des transports en commun de bus dans la zone péri-urbaine alors qu’elle est concernée par l’augmentation significative de population et concentre de forts pourcentages d’usage de la voiture par manque crucial d’alternatives.
Nous constatons qu’aucune alternative à l’usage de la voiture individuelle, que favorise cet aménagement, n’est présentée sur cette zone péri-urbaine, alors qu’elle est concernée par une augmentation significative de population et concentre de forts pourcentages d’usage de la voiture par manque crucial de solutions autres.
Nous regrettons que le projet n’évalue pas les modes de transports alternatifs à la voiture individuelle : train, covoiturage et ne propose pas d’augmentation de services des transports en commun de bus dans la zone péri-urbaine alors qu’elle est concernée par l’augmentation significative de population et concentre de forts pourcentages d’usage de la voiture par manque crucial d’alternatives.
Observations concernant les impacts prévisibles du projet sur la biodiversité et les continuités écologiques
L’étude des espèces présentes (69 identifiées à ce jour) dans les milieux impactés par le projet montre une grande richesse faunistique due à leur variété (surfaces agricoles ouvertes, prairies, haies, bois, cours d’eau).
Ces milieux divers permettent l’alimentation, la reproduction et le transit de ces espèces. Ce projet routier, malgré la présence d’un passage pour la faune, va forcément contribuer à la fragmentation de ces milieux.
Cette fragmentation affectera tout particulièrement les amphibiens, notamment le crapaud calamite une espèce protégée, et les reptiles.
L’étude des espèces présentes (69 identifiées à ce jour) dans les milieux impactés par le projet montre une grande richesse faunistique due à leur variété (surfaces agricoles ouvertes, prairies, haies, bois, cours d’eau).
Ces milieux divers permettent l’alimentation, la reproduction et le transit de ces espèces. Ce projet routier, malgré la présence d’un passage pour la faune, va forcément contribuer à la fragmentation de ces milieux.
Cette fragmentation affectera tout particulièrement les amphibiens, notamment le crapaud calamite une espèce protégée, et les reptiles.
Le principe « éviter, réduire, compenser » (ERC) s’applique à tout aménagement urbain. Des mesures compensatoires s’appliquent lorsqu’on n’a pu éviter ou réduire les impacts sur les espèces et les milieux où elles vivent. Le choix de deux sites retenus pour des compensations interroge et ne paraît pas adéquat, car ces parcelles appartenant à la Régie Agricole de Toulouse sont déjà gérées de manière « vertueuse » car conduites en culture biologique.
Même si on applique au mieux la démarche ERC, on ne pourra compenser réellement les effets du projet sur ce poumon vert situé à l’embouchure de la Saune. Les impacts de ce projet seront pénalisants pour les bénéfices écosystémiques de ce poumon (qualité de vie, ilot de fraicheur). Ils seront irrémédiables sur les dernières populations d’amphibiens de l’Est de Toulouse et sur toute une biodiversité riche et variée, y compris sur les espèces dites communes, dont le déclin est observé depuis de nombreuses années.
Conclusion
Nous préconisons donc l’abandon de ce projet et le fléchage des fonds sur des actions orientées contre la pollution et vers le développement des modes de déplacements actifs (marche, vélo) et des solutions de transports à faible émission carbone (TER, transports en communs) en 1ère et deuxième couronne de Toulouse.
Conclusion
Nous préconisons donc l’abandon de ce projet et le fléchage des fonds sur des actions orientées contre la pollution et vers le développement des modes de déplacements actifs (marche, vélo) et des solutions de transports à faible émission carbone (TER, transports en communs) en 1ère et deuxième couronne de Toulouse.
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