Mobilité : Projet Jonction Est
Un maillon fort des déplacements dans l’Est de la Métropole
Aimons Toulouse, Balma, Quint et Saint-Orens, à pied et à vélo !
L'association Deux Pieds Deux Roues, anciennement “Association Vélo” est une association qui promeut les modes de déplacement actifs dans l’agglomération toulousaine . Elle a été créée il y a plus de 40 ans en réaction à un projet de voies routières sur les berges de la Garonne.
Grâce à la mobilisation du comité des berges de la Garonne et des fondateurs de l’association Vélo, ce projet automobile en bord de Garonne ne s’est finalement pas réalisé.
Grâce à la mobilisation du comité des berges de la Garonne et des fondateurs de l’association Vélo, ce projet automobile en bord de Garonne ne s’est finalement pas réalisé.
L'association fait partie du collectif Axe vert de la Ramée et du collectif Non à la jonction Est, et soutient à ce titre les contributions de ces deux collectifs.
2P2R est opposée à ce nouvel aménagement routier, favorisant l’usage de la voiture, justifié par des prévisions d’augmentation de 30% des déplacements automobiles dans l’Est toulousain.
Ces prévisions sont issues d’un plan mobilité 2020-2025-2030 qui a été annulé en première instance par le tribunal administratif.
Il n’est pas acceptable d’envisager cela en 2022, alors que chacun a pu ressentir la réalité du réchauffement climatique cet été et que l’accord de Paris prévoit une réduction des gaz à effet de serre.
De plus, la loi climat et résilience votée en 2021 fixe un objectif de part modale vélo à 9 % en 2024 et 12 % en 2040.
Le budget prévu pour la jonction Est, équivalent à la totalité du budget vélo du mandat municipal, doit être réaffecté à des projets en faveur des modes actifs afin d’atteindre ces objectifs.
Le vélo n’est plus un mode de transport marginal, son usage augmente très rapidement dans l’agglomération toulousaine et doit être encouragé.
Un futur échangeur et une 2x2 voies, même accompagnés d’une piste cyclable, restent une incitation à l’usage de la voiture qui freinera voire empêchera tout report modal. L’association a relevé le bikewashing dont il est fait preuve dans le dossier de concertation : coincée au milieu de 14 voies parallèles pour véhicules motorisés, une “voie verte” n’en est plus une. Par ailleurs, l’absence de séparation des flux piétons et cyclistes situe cette nouvelle voie en deçà des standards actuels. Enfin, ce projet viendrait dénaturer la voie verte existante dans le grand parc de l’Hers, très utilisée.
Ces prévisions sont issues d’un plan mobilité 2020-2025-2030 qui a été annulé en première instance par le tribunal administratif.
Il n’est pas acceptable d’envisager cela en 2022, alors que chacun a pu ressentir la réalité du réchauffement climatique cet été et que l’accord de Paris prévoit une réduction des gaz à effet de serre.
De plus, la loi climat et résilience votée en 2021 fixe un objectif de part modale vélo à 9 % en 2024 et 12 % en 2040.
Le budget prévu pour la jonction Est, équivalent à la totalité du budget vélo du mandat municipal, doit être réaffecté à des projets en faveur des modes actifs afin d’atteindre ces objectifs.
Le vélo n’est plus un mode de transport marginal, son usage augmente très rapidement dans l’agglomération toulousaine et doit être encouragé.
Un futur échangeur et une 2x2 voies, même accompagnés d’une piste cyclable, restent une incitation à l’usage de la voiture qui freinera voire empêchera tout report modal. L’association a relevé le bikewashing dont il est fait preuve dans le dossier de concertation : coincée au milieu de 14 voies parallèles pour véhicules motorisés, une “voie verte” n’en est plus une. Par ailleurs, l’absence de séparation des flux piétons et cyclistes situe cette nouvelle voie en deçà des standards actuels. Enfin, ce projet viendrait dénaturer la voie verte existante dans le grand parc de l’Hers, très utilisée.
La Métropole doit donc proposer aux habitants actuels et futurs de la zone concernée par la Jonction Est, y compris ceux habitant à l’extérieur du périphérique, des alternatives à la voiture.
Pour cela l'association 2P2R propose:
-De réaliser rapidement le Réseau Express Vélo (REV) dans l’Est toulousain ;
d’aménager les échangeurs existants 17 et 18 de manière à faciliter les traversées des piétons et cyclistes ;
-De réaliser une passerelle modes actifs en lieu et place du futur échangeur ;
-D’installer des stationnements pour vélos sécurisés le long des lignes Linéo 1 et 7, en particulier à Entiore (Quint-Fonsegrives), et au niveau de la gare bus de Malepère.
d’aménager les échangeurs existants 17 et 18 de manière à faciliter les traversées des piétons et cyclistes ;
-De réaliser une passerelle modes actifs en lieu et place du futur échangeur ;
-D’installer des stationnements pour vélos sécurisés le long des lignes Linéo 1 et 7, en particulier à Entiore (Quint-Fonsegrives), et au niveau de la gare bus de Malepère.
Deux Pieds Deux Roues espère que les élus métropolitains tiendront compte des nombreux avis opposés à ce projet déposés sur la plateforme “Je participe” et renonceront à ce projet.
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