Mobilité : Projet Jonction Est
Un maillon fort des déplacements dans l’Est de la Métropole
Réduction des temps de transport : simulation ou simulacre ?
Argument clé du dossier : la Jonction Est permettra aux habitants de Quint et de Saint-Orens de gagner du temps. Cela repose sur une étude - non communiquée - que nous contestons.
Si je vais axer ma contribution sur ce point, mon opposition à ce projet est bien plus étendue. La Jonction Est est un projet :
- qui consomme des sols
- qui génère des Gaz à Effet de Serre (GES), par sa construction même
- qui est orienté vers un développement du “système voiture” - que nous devons déconstruire si nous voulons une métropole respirable et un climat habitable
- dont la partie “mode doux” est, au mieux, un alibi (quand ce n’est pas juste un gimmick de communiquant : “les modes doux ont besoin de la Jonction Est”).
- qui nuit à la biodiversité
- qui produira une augmentation de la pollution
- qui occasionnera des nuisances pour les riverains et abime une zone de loisirs très fréquentée
- qui grève le budget de la métropole
- dont le coût n’est pas maîtrisé (inflation)
- qui prive la métropole de ressources pour des projets plus prioritaires
- qui consomme des sols
- qui génère des Gaz à Effet de Serre (GES), par sa construction même
- qui est orienté vers un développement du “système voiture” - que nous devons déconstruire si nous voulons une métropole respirable et un climat habitable
- dont la partie “mode doux” est, au mieux, un alibi (quand ce n’est pas juste un gimmick de communiquant : “les modes doux ont besoin de la Jonction Est”).
- qui nuit à la biodiversité
- qui produira une augmentation de la pollution
- qui occasionnera des nuisances pour les riverains et abime une zone de loisirs très fréquentée
- qui grève le budget de la métropole
- dont le coût n’est pas maîtrisé (inflation)
- qui prive la métropole de ressources pour des projets plus prioritaires
Je conteste en particulier l’étude de trafic qui oriente l’argumentation sur un gain en temps de transport sur certains trajet :
- le gain en temps de transport en voiture individuelle est un objectif contestable en soi - singulièrement quand il est mis en avant comme priorité de la collectivité territoriale (au regard des enjeux climat, pollution, mode doux, intermodalité, report modal, pollution, …)
- l’effet rebond - ou trafic induit - est peu ou mal pris en compte. Cela est pourtant documenté dans des études universitaires.
- l’étude n’est pas publique. Seuls quelques résultats ont été publiés. Ce manque de transparence est inquiétant et ne correspond pas à une éthique de concertation.
- l’hypothèse d’augmentation de trafic (+30% en 2030) est originale (!) - si ce n’est farfelue - au regard des engagements pris au titre de la Stratégie National Bas Carbone (-40% de GES en 2030)
- l’hypothèse sur l’augmentation de la population (et la demande de transport) n’est pas argumentée. La géolocalisation des nouvelles habitations n’est pas précisée. Une zone est évoquée… mais jamais spécifiée ! Certains arguments avancés (augmentation de la population sur le bassin toulouse aerospace montaudran) sont… étonnants !
- l’hypothèse sur l’attractivité de la zone de La Plaine est étonnante compte tenu du manque de dynamisme de la zone ce qui est attestée par le nombre de terrains et immeubles squattés ou abandonnés (https://twitter.com/JonctionEstCNon/status/1544383308980797444?s=20&t=eYE-2FHYRNWGipa9fbrTaw)
- la diminution de la demande de trafic automobile (liée au prix de l’énergie, aux politiques publiques, à la perception grandissante par les citoyens des enjeux climatiques)... n’est pas prise en compte !
- le scénario présenté est sans alternative… ce qui rend toute évaluation hasardeuse
- une seule hypothèse de volume de trafic étant retenue (+30 pour le trafic automobile en 2030), il n’est pas possible d’évaluer la sensibilité des résultats à variable d’entrée (volume de trafic). Par exemple : quels seraient les résultats avec une augmentation de trafic de 20%, l’évolution (temps de transport / volume de trafic) est-elle linéaire ou y-at’il un point de bascule (et quel est-il ?). Les éléments proposés ne sont pas vérifiables. Leur manque de robustesse ne permet pas d’orienter une consultation sur cette base.
- le gain en temps de transport en voiture individuelle est un objectif contestable en soi - singulièrement quand il est mis en avant comme priorité de la collectivité territoriale (au regard des enjeux climat, pollution, mode doux, intermodalité, report modal, pollution, …)
- l’effet rebond - ou trafic induit - est peu ou mal pris en compte. Cela est pourtant documenté dans des études universitaires.
- l’étude n’est pas publique. Seuls quelques résultats ont été publiés. Ce manque de transparence est inquiétant et ne correspond pas à une éthique de concertation.
- l’hypothèse d’augmentation de trafic (+30% en 2030) est originale (!) - si ce n’est farfelue - au regard des engagements pris au titre de la Stratégie National Bas Carbone (-40% de GES en 2030)
- l’hypothèse sur l’augmentation de la population (et la demande de transport) n’est pas argumentée. La géolocalisation des nouvelles habitations n’est pas précisée. Une zone est évoquée… mais jamais spécifiée ! Certains arguments avancés (augmentation de la population sur le bassin toulouse aerospace montaudran) sont… étonnants !
- l’hypothèse sur l’attractivité de la zone de La Plaine est étonnante compte tenu du manque de dynamisme de la zone ce qui est attestée par le nombre de terrains et immeubles squattés ou abandonnés (https://twitter.com/JonctionEstCNon/status/1544383308980797444?s=20&t=eYE-2FHYRNWGipa9fbrTaw)
- la diminution de la demande de trafic automobile (liée au prix de l’énergie, aux politiques publiques, à la perception grandissante par les citoyens des enjeux climatiques)... n’est pas prise en compte !
- le scénario présenté est sans alternative… ce qui rend toute évaluation hasardeuse
- une seule hypothèse de volume de trafic étant retenue (+30 pour le trafic automobile en 2030), il n’est pas possible d’évaluer la sensibilité des résultats à variable d’entrée (volume de trafic). Par exemple : quels seraient les résultats avec une augmentation de trafic de 20%, l’évolution (temps de transport / volume de trafic) est-elle linéaire ou y-at’il un point de bascule (et quel est-il ?). Les éléments proposés ne sont pas vérifiables. Leur manque de robustesse ne permet pas d’orienter une consultation sur cette base.
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