Mobilité : Projet Jonction Est
Un maillon fort des déplacements dans l’Est de la Métropole
Ce projet Jonction Est présente de graves lacunes
Ce projet Jonction Est présente de graves lacunes telles que :
- l’absence de cadrage par rapport aux engagements européens et nationaux
- des données de part modale erronées (pour le vélo 2,74% en 2019 alors que l’observatoire de la mobilité de l’AuAT (Agence de l’Urbanisme de l’Agglomération Toulousaine) l’estime à 9,1% en 2018)
- la priorité donnée à la voiture individuelle avec une augmentation de 30% de son trafic entre 2019 et 2030
- le manque d’intérêt de la nouvelle piste cyclable créée en bordure immédiate de la 2x2 voies et la coupant nécessairement
- la dégradation du réseau cyclable existant (le long M16, piste des Argoulets)
- la destruction partielle de la zone verte « Espace nature de Ribaute » mettant en péril de nombreuses espèces végétales et animales et la dégradation de l’environnement du parcours sportif
Ce projet présente une solution de mobilité passéiste qui tourne le dos au défi climatique et aux enjeux des prochaines décennies à l’inverse de nombreuses grandes villes françaises s’orientant vers une mobilité durable. Il risque de plus de dégrader fortement la qualité de vie des riverains en dérivant et augmentant le trafic automobile au travers de zones d’habitat dense non prévues à accueillir un tel trafic.
Pour toutes les raisons évoquées ci-dessus, je pense que ce projet Jonction Est doit être entièrement repensé et ré-imaginé au vu des défis, des engagements et des paramètres actuels et futurs.
Il doit prendre en compte les évolutions récentes de la mobilité (COVID, crise énergétique, ZFE), respecter les engagements européens (limitation du CO2) et nationaux (lois LOM et Climat & Résilience) ainsi que les développements futurs (extension ZFE, 3ème ligne métro, vélo, covoiturage, télétravail).
Il doit proposer une mobilité future attirante et durable avec des solutions alternatives à la voiture individuelle.
Je propose que soit étudiée la réalisation de la seule passerelle mode doux en propre associée au développement des Transports en Commun (3ème ligne de métro et renforcement du réseau lineo), au développement du réseau cyclable notamment le réseau REV et à un ensemble de mesures alternatives à la voiture individuelle (covoiturage, télétravail,…).
Je pense qu’un tel projet promouvant des solutions alternatives à la voiture individuelle doit pouvoir répondre de façon durable, efficiente et résiliente aux besoins de mobilité de l’Est Toulousain pour un investissement moindre, tout en respectant le cadre européen et national ainsi que la qualité de vie des riverains (flux voiture individuelle réduit, flux alternatifs augmentés, espaces verts Ribaute/ Limayrac et biodiversité préservés).
- l’absence de cadrage par rapport aux engagements européens et nationaux
- des données de part modale erronées (pour le vélo 2,74% en 2019 alors que l’observatoire de la mobilité de l’AuAT (Agence de l’Urbanisme de l’Agglomération Toulousaine) l’estime à 9,1% en 2018)
- la priorité donnée à la voiture individuelle avec une augmentation de 30% de son trafic entre 2019 et 2030
- le manque d’intérêt de la nouvelle piste cyclable créée en bordure immédiate de la 2x2 voies et la coupant nécessairement
- la dégradation du réseau cyclable existant (le long M16, piste des Argoulets)
- la destruction partielle de la zone verte « Espace nature de Ribaute » mettant en péril de nombreuses espèces végétales et animales et la dégradation de l’environnement du parcours sportif
Ce projet présente une solution de mobilité passéiste qui tourne le dos au défi climatique et aux enjeux des prochaines décennies à l’inverse de nombreuses grandes villes françaises s’orientant vers une mobilité durable. Il risque de plus de dégrader fortement la qualité de vie des riverains en dérivant et augmentant le trafic automobile au travers de zones d’habitat dense non prévues à accueillir un tel trafic.
Pour toutes les raisons évoquées ci-dessus, je pense que ce projet Jonction Est doit être entièrement repensé et ré-imaginé au vu des défis, des engagements et des paramètres actuels et futurs.
Il doit prendre en compte les évolutions récentes de la mobilité (COVID, crise énergétique, ZFE), respecter les engagements européens (limitation du CO2) et nationaux (lois LOM et Climat & Résilience) ainsi que les développements futurs (extension ZFE, 3ème ligne métro, vélo, covoiturage, télétravail).
Il doit proposer une mobilité future attirante et durable avec des solutions alternatives à la voiture individuelle.
Je propose que soit étudiée la réalisation de la seule passerelle mode doux en propre associée au développement des Transports en Commun (3ème ligne de métro et renforcement du réseau lineo), au développement du réseau cyclable notamment le réseau REV et à un ensemble de mesures alternatives à la voiture individuelle (covoiturage, télétravail,…).
Je pense qu’un tel projet promouvant des solutions alternatives à la voiture individuelle doit pouvoir répondre de façon durable, efficiente et résiliente aux besoins de mobilité de l’Est Toulousain pour un investissement moindre, tout en respectant le cadre européen et national ainsi que la qualité de vie des riverains (flux voiture individuelle réduit, flux alternatifs augmentés, espaces verts Ribaute/ Limayrac et biodiversité préservés).
Signaler un contenu inapproprié
Ce contenu est-il inapproprié ?
Partager: